27 août 2020

Temps de lecture : 3 min

Big Data : L’Olympique de Marseille dévoile son laboratoire d’innovation

Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11, et à la fin c’est la data qui fait gagner. Pour rester du bon coté de l’innovation -… et des résultats sportifs-, l’OM façonne encore un peu plus encore sa stratégie data avec l’objectif de placer les données au cœur de son projet. À jamais les premiers.

Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11, et à la fin c’est la data qui fait gagner. Pour rester du bon coté de l’innovation -… et des résultats sportifs-, l’OM façonne encore un peu plus encore sa stratégie data avec l’objectif de placer les données au cœur de son projet. À jamais les premiers.

Un pied qui traine dans la surface à la 92ème minute -coucou Choupo-, un millième de centimètre d’avance sur la ligne d’arrivée, voir une balle de match qui accroche la ligne après 4h de jeu. Voila ce qui sépare aujourd’hui un athlète de la victoire ou de la défaite. Discipline ultra-exigeante aux enjeux économiques parfois démesurés, art de la précision, le sport de haut niveau est toujours en recherche de nouvelles pistes pour battre ses propres records et s’approcher toujours plus près de la perfection. Une quête du dépassement qui a pris une dimension inédite ces dernières années avec l’avènement de l’IOT -Internet des Objets- et le développement des technologies d’analyse Big Data. Décryptage de cette « nouvelle donne » qui révolutionne en profondeur le monde du sport, et en l’occurence le plus « grand » club de foot français.

« Attaquant défense, big data charo »

Qui aurait l’outrecuidance de penser qu’un match de football se gagne uniquement par les joueurs les mieux payés ou avec Léo Messi dans ses rangs ? Certainement pas l’Olympique de Marseille -dans les deux cas c’était mal parti- qui annonçait en grande pompe le 21 août dernier lancer son OM Data Lab. Ce laboratoire privé d’analyse de données par le machine learning et autres technologies d’intelligence artificielle affiche son ambition : « utiliser la donnée dans la prise de décision d’une part et permettre l’anticipation d’autre part au travers de l’Intelligence Artificielle ou du Machine Learning », déclare le club dans un communiqué officiel. « Cela touche bien des domaines : le sportif, évidemment, car nous croyons profondément à l’amélioration de la performance sportive grâce à une optimisation du traitement des données, mais aussi l’amélioration de la fan experience avec par exemple un meilleur accès au stade et la gestion des files d’attente », indique Jacques-Henri Eyraud, Président du Directoire. Grâce aux outils technologiques d’Amazon Web Services, d’Orange Business Services ou de Mangrove -pour ne citer qu’eux- le club marseillais accumule déjà de grandeS quantités de données diverses et variées depuis janvier 2019. Avec l’OM Data Lab, l’idée sera de les exploiter grâce à l’œil avisé de start-ups locales et de chercheurs de l’université Aix-Marseille pour générer une émulation des savoirs et compétences qui favorisera à terme, l’innovation.

Aussi polyvalent que Joshua Kimmich

L’OM rassure concernant la transparence de son nouveau joujou : « dès qu’un enseignement, une étude, une découverte pourra être rendue publique, il pourra être partagé à tous, sous forme de communiqué, de thèse, de formation MOOC, de conférences, etc. ». Pour son entrée en lice, le Lab phocéen a donc décidé de s’attaquer au domaine économique. Frédéric Cozic, directeur technologie & innovation pour l’OM, explique avoir « pris en compte un historique de sept années de matchs au Vélodrome pour comparer les taux de remplissage en fonction de différentes conditions ». L’idée étant de croiser toutes ces données pour permettre au Stade Vélodrome d’ajuster la configuration de ses files d’attente et d’optimiser les prix des billets en fonction des placements, du contexte et des conditions météorologiques. Côté sportif, à l’instar de ce qu’on peut déjà voir dans la NBA outre-Atlantique, l’idée est d’extraire toutes les données biométriques mesurées sur les joueurs pour les aider à améliorer leur performance. Dès le mois de septembre, ses footballeurs seront mis à la disposition du centre de recherche Technosport. L’objectif ? Mieux prévenir les blessures par l’analyse des moindres déséquilibres neuromusculaires et moteurs. Pour découvrir les études à venir, n’hésitez pas à vous connecter sur le site du club phocéen. De quoi patienter avant la reprise du championnat ce samedi. Pas de repos pour les braves -Parisiens-.

 

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