2 octobre 2019

Temps de lecture : 2 min

L’étude qui dresse le portrait numérique de l’industrie pharmaceutique

Une étude menée par le Worldcom Public Relations Group relève que de nombreuses grandes sociétés pharmaceutiques n'optimisent pas leurs communications en ligne. Le réseau d’agence enfile donc sa plus belle blouse blanche pour les accompagner dans leur transition numérique. Restez attentifs : il n’y a pas que le secteur de la santé que ça peut intéresser !

Une étude menée par le Worldcom Public Relations Group relève que de nombreuses grandes sociétés pharmaceutiques n’optimisent pas leurs communications en ligne. Le réseau d’agence enfile donc sa plus belle blouse blanche pour les accompagner dans leur transition numérique. Restez attentifs : il n’y a pas que le secteur de la santé que ça peut intéresser !

« Bien qu’il y ait des limites à ce qui peut être communiqué, nous leur recommandons d’adopter une vision plus holistique des canaux à leurs disposition », a déclaré Serge Beckers, président du Healthcare Practice Group de Worldcom. Comme en préambule au benchmark colossal du secteur pharmaceutique réalisé par ce réseau mondial d’agences de relations publics indépendantes.

Une méthodologie aux petits oignons

Woldcom a sélectionné 25 entreprises pharmaceutiques selon leur réputation globale, leur taille et leur implantation dans 20 pays : l’Argentine, la Belgique, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, la Colombie, la République Dominicaine, l’Allemagne, la Hongrie, l’Ireland, l’Italie, les Pays Bas, le Pérou, la Pologne, l’Afrique du Sud, l’Espagne, la Thaïlande, la Turquie, le Royaume Uni et les États Unis.

L’organisme a ensuite observé leurs pratiques on-line, à travers 12 médias numériques : site internet, blog, application, Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, Google+, Pinterest, Flickr, Instagram et Tumblr. L’enjeu étant de produire un score pour chaque entreprise, basé sur la présence et l’utilisation de ces 12 médias, autant sur la scène internationale que locale. Un total de 428 points pouvait alors être atteint pour chaque entreprise.

Donc par exemple, si une des entreprises possèdait une page Facebook générale et une page dédiée à chacun des 20 pays observés, elle recevait 21 points. Pfizer, par exemple, s’est classée première pour l’utilisation de YouTube, tandis que Novartis s’est classée première utilisatrice de LinkedIn. Le rapport a toutefois constaté qu’aucune des entreprises n’a utilisé ces canaux au maximum de leurs possibilités.

 

L’important c’est les 3 points

Une fois toutes ces données traitées, Worldcom a ensuite listé cinq recommandations pour améliorer le ROI -retour sur investissement- des communications en ligne.

Première recommandation : les entreprises doivent s’assurer qu’il existe une chaîne « carrières/emplois » sur YouTube où les « employés ambassadeurs » peuvent poster des commentaires sur leurs expériences afin de promouvoir une « marque employeur ». Cela aidera à recruter les meilleurs profils.

Deuxième recommandation : déterminer les pratiques numériques des publics cibles. Les entreprises doivent s’assurer que leur marque est présente à la fois au niveau mondial et local.

Troisième recommandation : comparer son « empreinte » numérique à celle de ses pairs et concurrents. Un benchmark nécessaire qui permettra de s’assurer que les entreprises ne perdent pas des occasions de partager de l’information.

Quatrième recommandation : investir dans chaque marché national en investissant dans les canaux digitaux locaux appropriés. Cela aide à démontrer que les entreprises se soucient autant du marché local qu’international.

Cinquième recommandation : les entreprises doivent veiller en ligne leur secteur d’activité pour identifier les sujets sur lesquels il est essentiel qu’elles aient une opinion pour ensuite la partager sur une base proactive.

Pour en savoir plus sur les résultats de cette étude, et sur ces critères méthodologiques -le dispositif est bien plus complet que ce que nous venons d’aborder- n’hésitez pas à la consulter dans son intégralité en cliquant ici. Vous pourrez évidement observer les scores de chaqu’une des 25 entreprises étudiées. Alors sortez vos calculettes et au boulot !

 

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