18 novembre 2020

Temps de lecture : 3 min

À l’image de sa richesse, l’offre podcast de la PQR est éclectique

Les 8 et 9 décembre prochains, se déroulera en partenariat avec INfluencia, la troisième édition de l’événement Innov Audio Paris organisé par l’ACPM (cliquer ici pour s’inscrire) consacré à la structuration du marché de l’audio digital. L’occasion pour INfluencia de mettre à l’honneur l’audio digital et d’enquêter sur les dernières tendances du secteur. Aujourd’hui place aux incursions de la PQR en la matière.

Les 8 et 9 décembre prochains, se déroulera en partenariat avec INfluencia, la troisième édition de l’événement Innov Audio Paris organisé par l’ACPM (cliquer ici pour s’inscrire) consacré à la structuration du marché de l’audio digital. L’occasion pour INfluencia de mettre à l’honneur l’audio digital et d’enquêter sur les dernières tendances du secteur. Aujourd’hui place aux incursions de la PQR en la matière.

Engouement. Curiosité. Opportunité. Prudence. Voilà les mots que l’on entend le plus souvent auprès des acteurs de la presse quotidienne régionale lorsqu’on prononce le mot podcast. Et pour cause ces derniers ont connu une première révolution en 2007, à l’arrivée de la vidéo et c’est seulement aujourd’hui que cette dernière commence à porter ses fruits en termes d’audience et par conséquent de modèle économique. Alors on y va mais sans s’emballer !

Le télégramme  lance bientôt la série « Avoir 20 ans en 2020 »

Car si Les Echos arrivent en deuxième position des téléchargements de podcasts certifiés en France (source ACPM), avec Sa Story (628 000 téléchargements en France), suivie de près par Code Source du Parisien, du même groupe (304 350 téléchargements) ou Émotions produit par Louie Media, (278 281 téléchargements), , « ici pas question en effet de se précipiter car personne n’a envie de faire des podcasts à la petite semaine, et malgré ce qu’en pensent certains, fabriquer un podcast demande des moyens, du talent, une structure…  En somme un investissement que la presse quotidienne régionale n’a pas forcément les moyens de s’offrir. Olivier Clech, directeur délégué du développement et des opérations spéciales au sein du Télégramme confie « le premier podcast lancé en 2018 a été le fruit de la rencontre avec deux jeunes Brestoises qui sont venues nous proposer un format tout prêt… Et nous avons plongé. Depuis nous avons produit avec la rédaction et l’aide des deux chaines TNT que détient le quotidien, six séries dont l’audience est restée confidentielle. « La Bretagne en cinq infos » a été stoppée assez vite « Contes et légendes de Bretagne » conçu grâce à l’éditeur breton Coop Breize a eu son petit succès, Bretonnes d’Influence lue par une journaliste, également. Mais nous n’en faisons pas notre cheval de bataille dans l’immédiat, même si avoue-t-il, « nous lançons «Avoir 20 ans en 2020 »…

Il est important d’éduquer le public…Le podcast n’est pas un média facile d’accès

S’agit-il pour le Télégramme d’aller à la pêche aux jeunes avec cette nouvelle série? « Le socle de nos lecteurs est composé à 80% d’abonnés dont 90% portés à domicile. Je compte plus sur ces fidèles pour faire la passation auprès de leurs jeunes, une fois que ces derniers seront plus âgés ». Pour Grégoire Molle, journaliste radio de formation, auteur de « Tant qu’on a la santé » et « Y a plus de saisons » pour l’Yonne Républicaine, il est impossible de comparer le succès de podcasts cités plus haut. « Les modes de consommation locaux sont différents. Il y a encore un travail d’éducation que nous devons faire, car nos lectrices et lecteurs ne nous attendent pas sur ce format-là. Pour notre lectorat, le podcast ne coule pas de source, il n’est pas si simple d’accès qu’il y paraît, pour les professionnels ou pour un public jeune averti».

Le mur des podcasts c’est 4000 séries qui font rayonner la marque Ouest France…

Rédacteur en chef délégué en charge du numérique et de l’innovation, chez Ouest France, Edouard Reiscarona, lui, a créé la plateforme « Le mur des podcasts », qui accueille les contenus made in Ouest France (Ouest France produit, dispose de monteurs, a son propre hébergeur, Saooti), des émissions radio en replay (le groupe détient trois stations Hit West, Radio Cristal, Océane FM) « ainsi que des partenaires dont le contenu nous paraît intéressant et complémentaire des notres. Au total, avance-t-il, « ce sont 4000 podcasts qui font rayonner la marque Ouest France, et vice et versa ». Car de fait, si la monétisation est là aussi un gros mot, le groupe est suffisamment successful pour faire de l’information en créant toujours de la valeur pour accéder à tous les publics et les guider au travers des méandres médiatiques. Une stratégie qui a permis au Mur des podcasts de recevoir cette année le troisième prix dans la catégorie Best use of Audio aux INMA Global Media Awards en juin dernier.

« Là-bas si j’y suis » de Daniel Mermet a 30 ans en 2020!

Alors, si ce sont encore souvent les occasions qui font le larron comme l’expliquait plus haut Olivier Clech. il serait idiot de généraliser. Ouest France en est la preuve. Le groupe Sud Ouest qui a saisi la période Covid pour lancer « Ici Sud Ouest, laissez votre message ! », aussi. Le répondeur qui a donné la parole à des témoignages, récits, coups de gueule, astuces a bien fonctionné», se félicite Jean-Pierre Dorian rédacteur en chef du quotidien… ».
…Un répondeur qui nous rappelle « Là-bas si j’y suis », émission créée par Daniel Mermet sur France Inter il y a 30 ans, cette année.

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