6 décembre 2020

Temps de lecture : 3 min

Audio digital, podcast, chacun cherche sa voix !

Les 8 et 9 décembre prochains, se déroulera en partenariat avec INfluencia, la troisième édition de l’événement Innov Audio Paris organisé par l’ACPM (cliquer ici pour s’inscrire) consacré à la structuration du marché de l’audio digital. L’occasion pour INfluencia de mettre à l’honneur l’audio digital et d’enquêter sur les dernières tendances du secteur. Aujourd’hui, les acteurs du marché et le défi de la monétisation.

Les 8 et 9 décembre prochains, se déroulera en partenariat avec INfluencia, la troisième édition de l’événement Innov Audio Paris organisé par l’ACPM (cliquer ici pour s’inscrire) consacré à la structuration du marché de l’audio digital. L’occasion pour INfluencia de mettre à l’honneur l’audio digital et d’enquêter sur les dernières tendances du secteur. Aujourd’hui, les acteurs du marché et le défi de la monétisation.

Contraction du mot “iPod” (le célèbre baladeur numérique d’Apple créé en 2001) et du mot “broadcast” (signifiant diffusion), le terme podcast inventé par Ben Hammersley dans un article de The Guardian en 2004, est désormais dans tous les esprits. Mais tandis que l’audio digital à la demande existe depuis 15 ans, l’industrie du podcast elle, explose seulement en 2018 et interpelle les entreprises en quête de nouvelles cibles indomptables, « telles que les CSP+ et les moins de 35 ans », comme le souligne Frédéric Hergaux, dirigeant du département audio de Publicis Media (10 salariés).

Travail de pédagogie auprès des annonceurs

« Cette forme libre et peu onéreuse qui permet d’avoir une conversation avec un auditoire », poursuit Vincent Malone Vice-président de BETC, créateur du Poste Général, a rendu, grâce aux avancées technologiques, l’écoute plus pratique et a redonné de la place à la voix dans une société principalement centrée sur l’image, et l’écrit ». Une place que les éditeurs se sont empressés de préempter. Chez Europe 1, résume Marie Renoir Couteau présidente de Lagardère Publicité News, « la part de l’audio digital représente 17% de l’audience. Sur les podcasts, le groupe totalise 27 millions de téléchargements, et vient de créer son studio de production de podcasts natifs notamment pour accompagner les marques, et faire de la pédagogie ». Car de fait comme le confirme également, Cécile Chambaudrie, présidente de NRJ Global, « ce marché est effectivement abstrait pour les annonceurs qui doivent comprendre que l’intime, le ton, la confidence que procure ce media à ses auditeurs, doit être respecté par une présence de la marque effacée, ou du moins respectueuse du contenu».

Les assistants vocaux également au programme

NRJ Global, qui par ailleurs annonce 50 millions de sessions d’écoutes et 7 millions d’écoutes de podcasts avec quatre marques accessibles, dont NRJ, « à la patte populaire et non élitiste  » comme tient à le souligner sa présidente. Les canaux d’écoute sont mutiples, avec depuis environ deux ans, les smartphones, les enceintes connectées, les casques (qui se vendent plus que les téléphones) et les assistants vocaux devenus de véritables accessoires de vie, omniprésents dans les foyers, dans sa voiture et sur son lieu de travail. Selon une étude Roland Berger, en 2018, en France, on comptait déjà 20 millions d’utilisateurs d’assistants vocaux. Parmi eux, 1,7 million de Français étaient équipés d’enceintes connectées, et plus de 50% des propriétaires de smartphones utilisaient leur assistant vocal. Depuis, la tendance s’accélère. Aujourd’hui, que ce soit pour s’informer, se divertir ou chercher une réponse précise à un problème immédiat par l’assistance vocale, 8 français sur 10 consomment quotidiennement de l’audio. Un potentiel non négligeable qui devrait effectivement à terme, si régies, ad tech, production, éditeurs presse, radio ou télévision, s’organisent bien pour devenir un marché digne de ce nom.

Et si Facebook avait besoin de contenu audio?

Reste que les annonceurs très intéressés par cette nouvelle courroie de communication, doivent être accompagnés par toute une chaine de métiers… dont les producteurs qui doivent se tenir en près de leurs annonceurs, et faire preuve de pédagogie. Et sans oublier les incontournables audiences, que les principaux acteurs doivent répercuter auprès des marques pour les convaincre. Car que faire d’un contenu brandé sans mise en orbite médiatique, achat d’espace, production, fabrication, audience connue ? C’est là que les choses se corsent pour les professionnels. Le podcast est en quelque sorte victime de son succès. Et les nombreux éditeurs qui investissent aujourd’hui dans le podcast, se disent que ce modèle par la voix devrait devenir l’opportunité de damer le pion, une fois n’est pas coutume, aux Facebook et autres Youtube dont la culture est faite de vidéo et d’écrit… Qui sait? Un jour, peut-être un commercial de Google frappera à la porte d’une Europe 1 pour lui « acheter » de contenus audios?  Une dystopie…? Mais Mathieu Gallet ne prévoit-il pas un avenir radieux à la voix à l’ère digitale, dans son ouvrage coup de coeur du Prix du livre INfluencia, Le nouveau pouvoir de la voix?

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