9 janvier 2019

Temps de lecture : 2 min

Mobile, Data ou Voice First : de quelle « smart-réalité » sommes-nous faits ?

Le smartphone a changé nos vies sans que l’on s’en rende véritablement compte mais de façon définitive. Demain, il pourrait en être de même avec les assistants vocaux. Qu’est-ce que cela va modifier pour les sites marchands et tous ceux dépendants des moteurs de recherche ? La question se pose aujourd’hui.

Le smartphone a changé nos vies sans que l’on s’en rende véritablement compte mais de façon définitive. Demain, il pourrait en être de même avec les assistants vocaux. Qu’est-ce que cela va modifier pour les sites marchands et tous ceux dépendants des moteurs de recherche ? La question se pose aujourd’hui.

Un site marchand peut-il se payer le luxe de ne pas être compris par un moteur de recherche ? En 2015, lorsque Google s’est rendu compte que les recherches des internautes provenaient principalement des téléphones portables, l’entreprise a décidé de valoriser les résultats développés vers le mobile first. Elle a alors privilégié dans ses réponses les sites qui avaient suivi ses recommandations pour être adaptés au mobile.

Cyber-acteurs et smart-consommateurs

Avec 30 millions d’utilisateurs, ou mobinautes, le smartphone est le premier écran utilisé pour se connecter tous les jours, et ce devant l’ordinateur. Plus de portables dans le monde, plus de temps passé dessus, toujours plus… Avec un taux de pénétration du smartphone de l’ordre de 80 % (vs 32% pour la population mondiale), la France fait partie des pays les plus « smart-connectés ». En moyenne, les mobinautes passent 1h30 par jour sur leur smartphone, voire 2h30 chez les 15-25 ans*.

Pour quel usage ?

Si le temps passé se résume principalement à communiquer sur les réseaux sociaux et à regarder des vidéos, il l’est aussi à faire des achats. En France, la crainte d’acheter en ligne est proportionnellement inverse à ce temps passé sur son smartphone. La Fédération du e-commerce et vente à distance (Fevad) parle d’un achat sur cinq réalisé sur mobile, et même de 30% d’internautes à avoir réalisé un achat dans le dernier mois. C’est une tendance de fond qui ne cesse de croître, et qui ne laisse plus de place au doute quant à l’attitude à adopter côté marketeurs et développeurs… Les sites doivent être responsive, voire mobile first.

Qu’est-ce que cela change de passer en responsive ou mobile first ?

Les sites internet bouleversent leur ergonomie, leur expérience utilisateur, leur design. Cela implique une nouvelle façon de créer des sites web, oblige à se passer du superflu pour ne garder que le principal. Désormais, la visite doit être optimale avec une performance maximale sur tous les terminaux, avec un design des sites adapté aux écrans des smartphones.

Ces modifications induisent aussi un bouleversement dans le trafic des données. Olivier Chicheportiche, rédacteur en chef de ZDN, rappelle que l’adage valable pour le desktop « plus les tuyaux sont gros, plus la consommation de données est importante » s’adapte tout autant au mobile. Et avec la généralisation des réseaux 4G et alors que le virage de la 5G s’amorce, la courbe ne risque pas de baisser.

Voice indicateurs

Certains prédicateurs qui se veulent bien informés estiment que Google donne des indices évidents qui ne laissent pas de place au doute sur le fait qu’il pourrait réorienter sa stratégie de référencement vers une priorisation des résultats de recherches adaptées à la voix. Le changement serait alors équivalent à celui de 2015 : total.

* Source : étude CSA/Bouygues Telecom.

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