1 mars 2020

Temps de lecture : 3 min

Le bon réflexe c’est leboncoin

En plein boum d’un mieux consommer urgent qui fait frémir le capitalisme ambiant, leboncoin sonne comme un coup de grâce en campagne. Un sans faute pour la marque qui fédère ses alliées en mêlant humour et justesse dans ses mots et son imagerie. C’est signé DDB Paris.

En plein boum d’un mieux consommer urgent qui fait frémir le capitalisme ambiant, leboncoin sonne comme un coup de grâce en campagne. Un sans faute pour la marque qui fédère ses alliées en mêlant humour et justesse dans ses mots et son imagerie. C’est signé DDB Paris.

Après nous avoir séduit en juillet dernier pour être devenu pionnier en Europe de la lutte contre le commerce d’espèces sauvages sur Internet, leboncoin prend à nouveau la parole sans manquer à l’appel d’une conduite responsable. Recycler, revendre, échanger, réutiliser, garder, et moins acheter : de nouvelles attitudes qui s’ancrent pas à pas dans le paysage mondial à bout de souffle, et qui constituent l’essence même de la plateforme de commerce en ligne leboncoin. Coup de bol, son nom même porte l’estampille que tous les marketeurs s’arrachent pour répondre au « consomm’acteur » d’aujourd’hui : le-BON-coin. Fidèle à ses valeurs et malin, la marque propose une campagne signée DDB Paris qui joue de ses mots et du sujet avec brio.

Une conscience écolo pour tous

Fauchés, écolos, responsables, ou juste intelligents, appelez-les comme vous voudrez, ils et elles ont simplement tout compris à la logique de consommation dont il faut s’emparer. Face à l’obsolescence programmées ubuesque de nos produits, et aux nouveaux besoins sans cesse créés par les marques avec solution  coûteuse et non sans dommage environnemental à la clé, leboncoin rappelle l’utilité pour tous de son réseau.  Mélanie Pennec, Directrice de Création chez DDB Paris, l’explique très bien« aujourd’hui, leboncoin c’est 28 millions d’utilisateurs chaque mois. Des gens de toutes catégories professionnelles, de tous milieux, de partout en France. Des gens que finalement pas grand chose n’unit, à part une façon de consommer, et donc de vivre, parallèle ». Parce que quand il s’agit de consommation responsable, classe et genre ne sont plus un sujet, leboncoin prend le pari de les fédérer tous, en 30 secondes.

La tragédie consumériste à trouver sa nouvelle chute

Avec un scénario un poil loufoque et pourtant ultra-représentatif du comportement consommateur type, la plateforme vise ici à mettre en lumière l’absurdité dévastatrice du fast-consuming, encourageant ses utilisateurs à ne plus subir la machine infernale consumériste en filtrant leur achats par le biais de leboncoin. Pour tous besoins, et tous moyens, la plateforme garantit des trouvailles. « Peu importe que l’on parle d’emploi, de location de vacances ou d’immobilier, on communiquera de la même façon, nous confie Mélanie Pennec. Il y a là dedans une volonté de notre part de mettre en avant ce qu’est devenu leboncoin au fil des années : un acteur majeur du numérique français. Et donc une envie de mettre en place un code graphique très charté, à l’image de ceux qu’ont adopté tous les grands acteurs du numérique mondial ». Un téléphone qui glisse des mains : poubelle. Une poussette trop petite pour le bambin : poubelle. Un achat compulsif hors de prix qui a traversé le globe pour atterrir dans vos placard : poubelle. Mauvais prix, mauvaise livraison, mauvais geste, mauvais pour la planète : leboncoin rappelle en image nos mauvais réflexes et rappelle l’essentiel : le monde a besoin de plus de bon. Le bon geste, le bon choix, la bonne option, le bon pour demain et pour tous, leboncoin, simplement.

Un nouveau souffle pour la communication de la marque

Un virage stratégique pour porter la marque en étendard d’une consommation plus écolo ? Si la marque ne prétend pas vouloir faire de la surconsommation son cheval de bataille, elle s’impose par essence comme facilitatrice d’un processus de consommation plus sain, pour la planète comme les budgets des Français. « leboncoin est un des acteurs majeurs de l’économie circulaire en France, et ce bien avant que le mot ne soit à la mode, précise Mélanie Pennec. Une consommation locale, des milliers d’objets sauvés de greniers ou de caves tous les jours, et par conséquent moins d’achats de biens neufs. Effectivement il y a deux-trois solides arguments, sauf que la marque n’avait jamais affirmé les choses telles quelles. Cette première prise de parole vise donc, entre autres, à le faire réaliser ».
`

 

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia