18 mai 2011

Temps de lecture : 1 min

Le temps de l’instantanéité

C’était le 14 janvier, Ben Ali fuyait son pays et la Tunisie était libérée... C’était le 11 février, Hosni Moubarak abandonnait enfin le pouvoir... C’était le 15 février, les premiers mouvements de contestation se produisaient en Libye... C’était le 11 mars dernier et un tsunami ravageait le Japon, suivi d’une contamination nucléaire... C’était le 15 mars et des Syriens osaient braver le pouvoir... C’était le 15 mai, Dominique Strauss Kahn était arrêté…

Qui s’intéresse encore de très près à la Tunisie, à l’Egypte? Qui s’apitoie sur la Libye ou la Syrie? Et surtout qui parle encore du Japon? Plus grand monde, les gros titres portent surtout sur le directeur du FMI. L’affaire, certes lourde de conséquences pour la France et l’Europe, a relégué le reste aux portes de l’oubli.

Dire que les media et les tendanceurs depuis des mois nous font l’éloge de la lenteur: slow food, slow design, slow urbanisme, slow fashion…La réalité est bien différente: aujourd’hui une nouvelle tue l’autre, l’instantanéité et le partage des infos, des vidéos et des photos, sont devenus la vraie loi. Et notre petit cerveau d’être humain est-il capable de suivre le rythme?

Mais à l’heure de Twitter et du 140 signes tout compris, rien d‘étonnant…

Isabelle Musnik

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