8 mars 2016

Temps de lecture : 3 min

Pourquoi un Printemps de l’optimisme ?

Depuis trois ans, INfluencia est partenaire du Printemps de l’Optimisme. Les prochaines éditions auront lieu à Paris, les 18 et 19 mars au Conseil économique, social et environnemental et à Nice le 21 mai 2016.

Depuis trois ans, INfluencia est partenaire du Printemps de l’Optimisme. Les prochaines éditions auront lieu à Paris, les 18 et 19 mars au Conseil économique, social et environnemental et à Nice le 21 mai 2016.

Chômage, insécurité, terrorisme, montée des extrémismes, la France est minée par les tensions et les menaces. La différence fondamentale entre les pessimistes et les optimistes est qu’ils n’ont pas le même rapport à l’espace et au temps. Pour les premiers, face à une épreuve,  rien n’ira jamais mieux : « C’est foutu, c’est toujours la même chose, à quoi bon ? ». Pour les optimistes, si ça ne marche pas aujourd’hui, on réessaiera demain, si ce dossier n’avance pas on en ouvrira un autre.

Il nous faut donc casser ce cliché que l’optimisme est fait pour quand ça va bien. Dans ce cas, vous pouvez même avoir des états d’âme. C’est face aux difficultés qu’il convient impérativement de mobiliser des énergies positives. Entendons-nous bien. Nous ne sommes pas favorables à un optimisme béat. Ceux qui s’y adonnent sont, à nos yeux, des extrémistes de l’optimisme. Nous ne voyons pas le monde plus beau qu’il n’est. Nous n’ignorons rien des crises et des galères  mais nous  ne voulons pas, comme le lapin pris dans les phares, être seulement obsédés par ce qui est moche, triste, effrayant. Nous entendons aussi orienter notre regard vers ce qui est beau, positif, ce qui fonctionne, crée de l’espoir. Nous voulons valoriser les initiatives qui montent chaque jour du terrain, les traceurs, les innovateurs, les entrepreneurs, ceux qui apportent des solutions au lieu de créer des problèmes.

Nous avons constaté depuis longtemps que la défiance, la sinistrose, la morosité ne sont pas favorables à la consommation, l’investissement, l’emploi. Nous savons aujourd’hui, avec le progrès des recherches sur le cerveau, que le pessimisme n’est pas bon non plus pour notre santé et que nous avons en nous les ressources naturelles pour aller bien. Cela nous invite à fuir les émotions négatives, la tristesse, la culpabilité, la peur, à ne pas nous enfermer dans les trois  grands travers humains, très en vogue en France, que sont l’exagération des risques et des souffrances, la victimisation, la recherche de boucs émissaires. Cela n’est pas toujours la faute des autres ou au  » pas de bol « . Il n’y a pas de chance, seulement du rythme. Ceux qui ont prétendument de la chance prennent simplement plus d’initiatives que les autres, libèrent de l’énergie, trouvent plus facilement l’âme sœur, le job ou l’appartement. La montée d’adrénaline comme un signal peut être salutaire. Cela n’est pas pour rien que cette hormone est qualifiée hormone de la fuite ou de la lutte. Dans notre cerveau reptilien,  il y a le souvenir de l’homme des cavernes qui, à la moindre alerte, devait décider très vite de faire face ou de s’enfuir. Mais il faut en sortir rapidement faute de quoi c’est la mauvaise humeur ou, pire, la dépression voire  l’AVC.

Face aux défis et aux menaces d’un monde en transition,  l’indignation proclamée et même la compassion ne sont que postures. La seule réponse est l’engagement. Où vous voulez, quand vous voulez. A l’échelon local ou national. Dans la vie associative, culturelle, syndicale, politique. Pour créer une entreprise, développer des activités, et bien sûr en votant ! C’est la somme de nos engagements individuels qui fait et fera une société plus forte, plus unie, plus bienveillante.

Enfin, ne cherchez pas le salut dans la nostalgie de l’âge d’or, ce passé qui ne reviendra jamais. Vivez intensément le moment présent. C’est celui dans lequel vous pouvez vous réaliser pleinement. Regardez le monde tel qu’il est avec également les progrès spectaculaires de la recherche, de la médecine, de la santé, des technologies. Et ne désespérez pas de la France. Elle en a vu d’autres. Et ses atouts restent considérables. Sa qualité de vie, ses paysages, ses terroirs. Ses trésors culturels. Ses chercheurs, mathématiciens, prix Nobel. Son tissu économique, ses start-up, TPE, PME, grandes entreprises. Ses valeurs et sa langue…

Tous ces messages nous les développons depuis 3 ans autour du grand événement fédérateur qu’est le Printemps de l’optimisme. Les 18 et 19 mars prochains, au Conseil Économique, à Paris, plus de 50 personnalités, experts, philosophes, médias dont Influencia  vous donnent rendez-vous pour de grands débats éclairants et inspirants. Vous y trouverez aussi des dizaines d’ateliers et animations pour votre motivation, votre bien être. Consultez vite le programme, et inscrivez-vous (c’est gratuit).     

Avec nous soyez relais de l’optimisme dont notre France a tant besoin !

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