10 février 2019

Temps de lecture : 1 min

Quand les artistes espagnols se frottaient à l’informatique

Le saviez-vous ? Grâce à IBM, qui leur offrait une bourse, une grande partie des artistes espagnols en vogue à l'époque, se sont intéressés à l’informatique dès 1968, année de l’ouverture du centre de calcul de l’université de madrid. Une exposition au FRAC d'Orléans fait la lumière sur ces oeuvres uniques.

Le saviez-vous ? Grâce à IBM, qui leur offrait une bourse, une grande partie des artistes espagnols en vogue à l’époque, se sont intéressés à l’informatique dès 1968, année de l’ouverture du centre de calcul de l’université de madrid. Une exposition au FRAC d’Orléans fait la lumière sur ces oeuvres uniques.

Nous sommes en 1968 en Espagne. Cette année là, des artistes de tous bords, plasticiens, musiciens, poètes, architectes se donnent rendez-vous au centre de calcul à peine ouvert au sein de l’université de Madrid pour faire connaissance avec le premier ordinateur offert par IBM… Si le géant de l’informatique est prêteur, il impose néanmoins ses conditions : son outil ne doit pas être destiné à des tâches administratives, bien au contraire, il encourage la recherche, et pour cela offre des bourses à des chercheurs…C’est ainsi qu’un premier séminaire est organisé.

L’ancêtre de l’intelligence artificielle

Le thème de cette rencontre pour le moins innovante à l’époque : l’intégration de l’ordinateur dans le processus créatif. Voilà donc des programmeurs et des artistes, qui main dans la main, vont déterminer des lois qui assureront la cohérence de leurs expressions… Soixante ans plus tard, l’an dernier, la première Biennale d’architecture d’Orléans accueillait la scène contemporaine espagnole (entre autres). Aujourd’hui c’est au tour du FRAC Centre-Val de Loire d’accueillir l’exposition La scène expérimentale espagnole. Jusqu’au 24 février, l’occasion pour les amateurs de l’ancêtre de l’intelligence artificielle, de découvrir, des œuvres composés grâce au croisement de l’art et de l’informatique. Pas moins de cent-trente-huit œuvres au sein de l’espace dont la scénographie a été confiée Abdelkader directeur du FRAC  et co-commissaire de l’exposition.

L’ordre social, biologique et cosmique

L’abolition des frontières entre les différents champs de création explorés et la présentation méticuleuse et complète de l’architecte Javier Segui de la Riva et de la sociologue Ana Buenaventura permet d’appréhender l’ordre social, biologique et cosmique formalisés par l’ordinateur.  L’occasion également de constater que depuis ce temps-là, l’art, l’intelligence artificielle, et leurs chefs d’orchestre respectifs ont franchi des pas de géants. A voir ci-dessous.

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