Le match des intelligences : neuf contre une
Florence berthier
©DR
Doué de neuf types d’intelligence, selon le psychologue comportementaliste Howard Gardner1, chaque individu peut exprimer sa différence pourvu qu’il s’en empare. Tandis que les machines nanties d’apprentissages automatiques qui le challengent et impactent même son cerveau, n’évoluent qu’à son contact. Pourvu que cela reste vertueux !
 
Les nouvelles technologies, les robots, les algorithmes, les objets connectés, l’intelligence artificielle sont en perpétuel mouvement. Et font couler de l’encre. Suscitant des interrogations et des peurs sur des sujets très divers – l’IA n’épargnant rien ni personne dans la société, son organisation et ses concepts –, dans le désordre : automatisation, emploi, domination, limites, accroissement inédit des inégalités, dysfonctionnements, éthique, sécurité, uberisation, flexibilité, protection sociale, formation, éducation… Si ces questions sont légitimes, les craintes le sont moins, car trop souvent symptomatiques de la reprise économique trop légère.

L’IA, un alter ego sinon plus

On ne peut pas s’empêcher en effet de penser à Microsoft qui, en 2016, a dû suspendre son bot devenu fan d’Hitler ; à Tay, son « IA adolescente », qui après 96 000 tweets d’internautes mal intentionnés tint des propos misogynes et racistes ; à cette voiture autonome d’Uber qui tua une passante. Ou encore à l’IA de Google qui battit l’un des meilleurs joueurs de go et à Watson d’IBM qui créa seul la bande-annonce d’un film imaginaire. Des interrogations en lien avec une certaine ignorance, car si 90 % des Français ont entendu parler d’intelligence artificielle, 25 % ne savent pas de quoi il s’agit (selon l’étude YouGov pour Keley Consulting). De même, 59 % estiment qu’il s’agit d’une opportunité pour le pays, mais 48 % qu’elle n’aura pas d’impact sur l’amélioration de leurs conditions de vie.

À cela s’ajoute le récent rapport du Forum économique mondial2 selon lequel, d’ici à cinq ans, des millions d’emplois pourraient disparaître dans de nombreux secteurs : « D’ici à 2025, plus de la moitié de toutes les tâches actuelles réalisées sur le lieu de travail seront effectuées par des machines, contre 29% aujourd’hui », assurent ses auteurs. « Touchant notamment la comptabilité, le secrétariat ou encore les services postaux, où 75 millions d’emplois seraient détruits. » Rassurant néanmoins aussitôt : « La révolution robotique créera 58 millions de nouveaux emplois nets au cours des cinq prochaines années. Tandis que près de 133 millions d’emplois seraient créés en parallèle en lien avec la révolution numérique… Les développeurs et spécialistes des nouvelles technologies seront très demandés. »

Depuis ces déconvenues, des projets ont démontré les atouts de l’IA – sans corps et esprit comme l’homme, mais animée par la machine et le deap learning. À commencer par Google Duplex à la voix naturelle qui passe des coups de fils de façon automatisée, FeedCodeCamp, qui joue à la perfection à l’œnologue, BassSensor qui détecte une personne s’approchant d’un bureau – plutôt bienvenu à l’heure de #metoo… En cyberthérapie, des applis permettront à des handicapés de remarcher ou de voir. Au bloc, VRroom est un casque qui soulage de la douleur pendant des interventions et qui évite le recours aux médicaments. A walk through dementia intervient sur la sénilité, les phobies, les addictions et autres vertiges, le robot Cutii se fait l’ami des personnes âgées et Leka favorise les interactions avec les enfants autistes.

Dans ce contexte, pas étonnant que se déroule à Station F, le 26 novembre 2018, le premier concours international : The Robot of The Year - IA, Robot et Éthique. Doté jusqu’à 2 millions d’euros de financement, il récompense les meilleurs projets d’IA et de robotique, éthiques dès leur conception et participant au progrès de la société.

Aussi, bien que cela impressionne d’envisager que d’ici à quelques dizaines d’années l’homme réussisse à façonner une IA puissante capable d’être son alter ego sinon plus, il vaut mieux prendre le train en marche de cette révolution, inéluctable et qui n’attend personne.

Il faut déconstruire le mythe du robot qui serait un surhomme artificiel dominateur.


L’IA pour penser le monde autrement

D’abord, pour se donner le temps de s’y essayer pour prototyper et expérimenter de nouvelles applications, et ainsi apprendre à la maîtriser avant qu’elle n’arrive à maturité d’ici à 2080, voire 2030 selon certains experts. Paul Daugherty et Jim Wilson d’Accenture, et co-auteurs de Human+Machine: Reimagining Work in The Age of AI, parlent « d’intelligence collaborative avec une machine qui augmente les capacités humaines », déconstruisant le mythe du robot qui serait un surhomme artificiel dominateur. D’autant que nos liens avec les créatures humanoïdes (automates…) ne datent pas d’hier et que nos sociétés ont affronté avec succès d’autres bouleversements, voyez ce qu’ont donné le xixe et sa révolution industrielle. Tandis que des scientifiques réfléchissent aux moyens de contrer cette IA, voir ce bouton de désactivation qui l’empêcherait « d’apprendre à ne pas s’interrompre » imaginé par des chercheurs du Future Of Humanity Institute à Oxford. Ou Elon Musk, fondateur de SpaceX et Tesla, qui investissait en 2016 dans OpenAi avec d’autres pour contrer l’émergence d’une IA « meurtrière », en insistant : « Si tout le monde accède aux pouvoirs de l’IA, alors il n’y aura pas une seule personne, ni même un petit groupe d’individus qui auront l’exclusivité de ses superpouvoirs. »

Ensuite parce que cette learning machine manipulant des données multiples est d’abord source d’un indéniable gain de temps et une aide inépuisable à la créativité, à la recherche, à la médecine, aux développements tous azimuts dans l’économie… Penser le monde autrement est une urgence.

« Depuis des années, l’IA a fait parler d’elle sans grands résultats. Cette fois, c’est différent, prévenait en 2016 Cyrille Bataller, responsable Emerging Technology d’Accenture, les progrès sont réels et rapides dans trois domaines convergents : le machine learning, le Big Data et le cloud. Ce qui laisse envisager de nouvelles étapes de coopération homme-machine. Ainsi, la reconnaissance d’images et l’assistance des employés va s’améliorer grâce à la cognitive robotics, « robotique cognitive », qui apprend par l’observation, et grâce au deep learning, l’apprentissage profond, qui permet d’automatiser des prises de décision : par exemple regarder des images de véhicules accidentés et déterminer un niveau de gravité ». Serge Tisseron, psychiatre et auteur du Petit traité de cyber-psychologie3 le confirme : « L’entreprise se définira par la présence d’un humain autant que par celle d’une machine. […] Les robots vont modifier la psychologie humaine autant que les progrès de l’alimentation et de la médecine ont modifié nos corps. »

9 intelligences non pas pour opposer l’homme à la machine, mais Pour combattre les idées reçues.


L’intelligence, pour s’ouvrir à tous les possibles

Enfin et surtout, il faut sauter dans le grand bain parce que face à l’IA qui décuple les capacités cognitives et la réactivité humaine, il y a justement des femmes et des hommes dotés d’un cerveau, capables non pas d’une seule intelligence mécanique, mais de multiples intelligences, qui – cerise sur le gâteau – peuvent se croiser, s’annexer, s’agréger… ouvrant sur une infinité d’autres possibles au pouvoir « augmenté » bien plus intéressant.

Il suffit d’aller puiser dans ses réserves, comme le suggérait déjà, en 1983, Howard Gardner, psychologue comportementaliste, en hissant sur le même piédestal neuf types d’intelligence. Créant encore aujourd’hui la controverse, son intention n’était pas d’opposer l’homme à la machine, mais de combattre les idées reçues de monsieur tout le monde et les préceptes édictés par et à l’école selon lesquels si on excelle en maths ou en langues, matières nobles s’il en est, il faudrait ignorer les autres (expression corporelle, musique, linguistique…). À l’inverse, si on est nul dans les disciplines dites « premiums », mais performants dans les « secondaires », pourquoi celles-ci ne sont-elles pas considérées aussi comme une source d’intelligence, un potentiel ?

Car ces facultés dites « accessoires » ne sont pas de simples compétences cosmétiques optimisant le relationnel. Au contraire, avoir de l’appétence pour celles-ci est un don. Il faut savoir les identifier, les activer, les nourrir et en être fiers, car elles ouvrent des espaces (réseaux, outils…) et donnent la capacité de développer des points de vue très créatifs ou de se lancer dans des business innovants et performants. En effet, si être un crack en maths permet d’inventer le super algorithme qui calculera le taux de croissance du monde, ne pas l’être n’interdit pas de posséder l’aptitude – rare – de repérer la bonne personne qui pourra être l’auteur justement de ce fameux logiciel. Qui peut encore croire qu’en favorisant la créativité, on forme forcément des artistes voués au chômage, à l’inutilité ? Ainsi Steve Jobs reconnaissait-il volontiers que son apprentissage de la calligraphie chinoise au collège lui avait permis, une décennie plus tard, de concevoir les polices si variées de son premier Mac.

Sortir d’un système obsolète

Des postures enthousiasmantes induisant deux autres notions. Tout d’abord celle de l’enseignement traditionnel, peu propice à former les générations qui devront se frotter à cette IA et sa cohorte d’applis. En effet, sous couvert d’autonomie, cette méthode classique cherche à normaliser bien plus qu’à respecter la singularité de chacun. Compliqué parce que peu de systèmes éducatifs sont disposés à donner les bons outils aux enfants pour poser des questions, ne pas suivre les consignes, aller vers celui qui réfléchit autrement… Au profit de la majorité qui favorise la méthode acceptée, la compétition, la performance, la réussite selon un critère unique. Entraînant un désert de talents. D’ailleurs, l’enquête d’Accenture « It’s learning. Just not as we know it » tire la sonnette d’alarme : « Si des approches pédagogiques radicalement nouvelles ne sont pas adoptées, l’incapacité à réduire le déficit de compétences dans 14 des pays du G20 pourrait entraîner la baisse de la croissance du PIB générée par les technologies intelligentes à hauteur de 11 500 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. L’impact sur le PIB français serait de 155 milliards d’euros. Or, des aptitudes telles que la capacité à déployer des raisonnements complexes, la créativité, l’intelligence émotionnelle et la perception sensorielle gagnent en importance, et cela dans presque tous les métiers. Une tendance qui devrait se renforcer avec l’adoption des technologies intelligentes. »

En attendant, il reste le bon professeur qui fera la différence. Et nous ne nous leurrons pas si des entrepreneurs ou artistes « géniaux » sont issus des formations alternatives type Steiner ou Montessori (à l’instar des Clinton, George Clooney, Larry Page, Sergueï Brin de Google et Jeff Bezos), une grande majorité ont profité de ces professeurs fascinants, façon Robin Williams et son merveilleux « Captain oh my captain » dans Le Cercle des poètes disparus. Peu importe, le tout est d’arriver à sortir d’un système de pensée artificiellement convenu.

Cette feuille de route est la plus sûre pour innover. Tout comme, au quotidien, elle peut permettre d’exprimer d’autres qualités précieuses, de donner à ses collaborateurs l’opportunité de réseauter, d’« intraprendre », de stimuler leur intellect en prenant un risque… qui peut être payant. D’ailleurs, ceux qui réussissent ont souvent privilégié leur passion, leur idée, le « ROEmotions » avant le retour sur investissement ou le chiffre d’affaires. Car rien de mieux pour eux que de réinitialiser le potentiel de création individuelle ou collective en entreprise. Laissant sa part à l’échec, comme le prônaient Eric Schmidt, P.-D.G. de l’opérateur américain : « Chez Google, nous célébrons nos échecs » et Nelson Mandela : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »

Qui peut encore croire qu’en favorisant la créativité, on forme forcément des artistes voués au chômage, à l’inutilité ?


Permettre à tous de se projeter vers une intelligence collaborative

Question de mental. Encore faut-il abandonner les œillères, ne pas se laisser confiner dans des cases pensées par d’autres et miser sur son talent. Pour le mode d’emploi, fiez-vous à Howard Gardner, car il nous parle des neuf intelligences qui font des hommes… des hommes.

L’intelligence naturaliste

Elle désigne la capacité humaine à considérer qu’il y a autant de sensibilité et d’indices dans le monde vivant (plantes, animaux) que dans d’autres éléments de la nature comme les nuages ou les falaises. Une aptitude dont étaient dotés autrefois les chasseurs, les cueilleurs et les fermiers et aujourd’hui les botanistes ou chefs cuisiniers. Une grande partie de la société de consommation s’en sert lorsqu’il s’agit par exemple de choisir une voiture, des chaussures de tennis ou du maquillage.

L’intelligence musicale

Elle permet de discerner le thème, le rythme, le timbre et le ton. Grâce à elle, on reconnaît, crée, produit et réfléchit sur ce que doit être la musique, comme l’ont fait des compositeurs, des chefs d’orchestre, des musiciens, des interprètes ou des auditeurs. Intéressant de constater que s’il y a un rapport affectif entre la musique et les émotions, il y en a un aussi avec les mathématiques, permettant d’engager des processus de réflexion communs entre les deux disciplines. Les jeunes adultes ainsi dotés peuvent chanter et battre la mesure intérieurement, tout en percevant des sons que d’autres n’imaginent même pas.

L’intelligence logique et mathématique

Elle donne le pouvoir de calculer, quantifier, poser des hypothèses et résoudre des équations complètes. Avec elle, on maîtrise le sens du relationnel et on peut plonger dans l’abstraction, la pensée symbolique, le raisonnement séquentiel, les mécanismes d’induction et de déduction. Elle se retrouve bien sûr chez des mathématiciens, des scientifiques, des enquêteurs de police, des spécialistes des RH… Du côté des jeunes, ils seront particulièrement attirés par les problèmes arithmétiques, les jeux de stratégie et les expériences.

L’intelligence existentielle

Elle donne la sensibilité et la disposition pour aborder en profondeur toutes les questions relatives à l’existence humaine, le sens de la vie, comment on arrive à telle situation plutôt qu’à une autre et pourquoi on meurt.

L’intelligence interrelationnelle

Elle offre l’opportunité de comprendre et de parfaitement interagir avec l’autre. Elle implique le pouvoir de communiquer verbalement ou non avec efficacité, de noter les différences, les tempéraments et les attentes de chacun, et donc d’imaginer les multiples programmes ou distractions qui conviendront. C’est le lot des professeurs, des professionnels du social, des acteurs et des politiciens. Les jeunes pourvus de cette intelligence sont souvent des leaders dans leur groupe, car ils savent naturellement communiquer et comprendre les motivations ou sentiments d’autrui.

L’intelligence corporelle kinesthésique

C’est la faculté de contrôler de manière très différenciée et qualifiée les mouvements corporels, et de manipuler avec habileté et précision des objets. Elle induit une capacité à être précis dans le geste et dans le temps et à parfaitement synchroniser le mental avec le physique. Un talent exercé par les danseurs, les athlètes, les chirurgiens et les artisans.

L’intelligence linguistique

C’est l’art de maîtriser les mots, la sémantique, la rhétorique, et de ne pas s’égarer dans les systèmes de pensée complexes. Ainsi de comprendre l’ordre et la signification des mots, et d’acquérir des compétences métalinguistiques pour réfléchir sur l’utilisation de notre langue. Cette intelligence est évidemment celle qui est le plus largement partagée, mais elle est celle des poètes, des romanciers, des journalistes et des orateurs. Chez les jeunes, elle se traduit par un goût pour l’écriture, la lecture, la narration d’histoires ou la résolution de mots croisés et de puzzles.

L’intelligence de soi

C’est celle qui permet de se comprendre soi-même, de bien appréhender ses pensées et ses sentiments et de s’en servir pour bien planifier ses objectifs dans la vie. Mais plus qu’une appréciation sur soi, elle favorise une bonne perception de la condition humaine. Elle se retrouve chez les psychologues/psychiatres, les chefs spirituels et les philosophes. Dans la jeunesse, si elle se traduit par une forme de timidité, elle permet d’avoir conscience de ses émotions et d’être très motivé.

L’intelligence spatiale

Elle facilite la pensée en trois dimensions et s’articule autour d’éléments comme la production d’images mentales, le raisonnement spatial, la manipulation des représentations, des compétences graphiques et artistiques et une imagination en ébullition permanente. Elle se retrouve chez les marins, les pilotes, les sculpteurs, les peintres, les architectes. Et se manifestera chez les jeunes par leur fascination pour les labyrinthes, les puzzles, le dessin et la rêverie.

Une dixième intelligence serait à ajouter selon Simone Silvestri (Mindcoaching.com) : l’intelligence spirituelle. Relative à la capacité de certaines personnes à la transcendance et aux phénomènes psychiques, elle se retrouve évidemment chez les chefs religieux, de Buddha à Confucius en passant par le Dalaï-Lama ou le Christ.

ceux qui réussissent ont souvent privilégié leur passion, leur idée, le « R.O.Emotions » avant le R.O.I. ou le C.A.


Interconnexion et interaction : le futur le vaut bien

Fascinante et pas facile comme théorie, mais à la portée de tout curieux. Mieux, elle évite surtout d’opposer l’Homme à la Machine. Alors, si pour certains « en réussissant à créer une intelligence artificielle, ce serait le plus grand événement dans l’histoire de l’homme, mais peut-être le dernier », comme l’écrivait Stephen Hawking dans The Independent en 2014, chez INfluencia, on reste aux postes d’observation… des facultés humaines. D’autant que notre matière grise est loin d’avoir dévoilé tous ses mystères, si l’on en croit la révélation récente d’une carte du cerveau ajoutant 97 nouvelles régions aux 83 déjà existantes. Dessinée par des chercheurs qui ont utilisé les données du programme Human Connectome Project et publiée dans Nature, selon les premières conclusions, cette étude montre que la plupart des nouvelles zones sont associées à des fonctions cognitives. La cartographie pourra donc servir à l’observation du développement du cerveau chez l’enfant, à mieux comprendre des maladies comme Alzheimer, à détecter l’autisme ou une addiction. Mieux – et on y revient –, « ces données vont aussi servir à établir des liens entre activité du cerveau et intelligence », selon Emily Finn, l’une des étudiantes/chercheuses à Yale sur ce sujet. On en est bel et bien qu’au début. Plutôt rassurant pour notre futur qui est déjà maintenant.

1. Howard Gardner est professeur en cognition et en éducation à Harvard Graduate School of Education, et professeur de psychologie à Harvard University. Ses recherches ont trait aux intelligences multiples, pointant le fait qu’elles sont négligées dans le système éducatif actuel.
2. “How artificial intelligence is shaking up the job market”, Igor Perisic. À lire sur weforum.org
3. Éditions Le Pommier, 2018.
florence berthier
Rédactrice
 
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