Les quotidiens régionaux, témoins privilégiés et acteurs de leur territoire
PROPOS RECUEILLIS PAR
christine moNfort


La presse régionale pourrait figurer au nombre des attributs de tout Français qui se respecte. Présente au plus près de la population en tous points de l’Hexagone, elle est un témoin privilégié de la vie des Français, de leurs difficultés comme de leurs engagements, questionnements et aspirations… Trois patrons de cette presse chérie témoignent de la force du lien qui s’est créé au fil des décennies avec leurs lecteurs et avec leur territoire, mais aussi de leur évolution en tant que marques, de leurs stratégies propres au sein d’un monde préoccupé surtout de couverture numérique, avec toujours à cœur leur responsabilité en tant qu’acteurs de la vie locale.
 
IÑfluencia Comment La Voix du Nord aborde-t-elle la relation avec son territoire ?

Gabriel d’Harcourt Le territoire est au cœur de la vocation d’un quotidien régional et même sa raison d’être. Le journal crée du lien avec ses habitants, raconte la vie du territoire, est en phase avec une identité… À La Voix du Nord, ce lien ne cesse d’ailleurs de se renforcer. Les Unes des années 1960 étaient plus axées sur l’information nationale. Au fil du temps, le journal s’est rapproché de son territoire. Un quotidien régional ne doit pas être seulement un spectateur et un commentateur, mais aussi un acteur et un porte-drapeau de son territoire. Cela change considérablement la donne !
Lors des élections de 2015, nous avions une responsabilité vis-à-vis du territoire… Quand on pense qu’une solution n’est pas la bonne, il faut oser le dire.



Est-ce pour cela que le quotidien s’est engagé lors des élections régionales de 2015, en mettant en garde sur les conséquences d’une victoire du Front national ?

Gd’H Après quelques débats en interne, nous avons rapidement considéré que nous avions une responsabilité vis-à-vis du territoire et de ses habitants, et que la situation impliquait de prendre position. Quand on pense qu’une solution n’est pas la bonne, il faut oser le dire. La démarche n’était pas politique, mais celle d’un acteur qui veut œuvrer à l’amélioration de la vie des habitants et de l’économie. Il nous semble que cette région frontalière, dont l’histoire est liée à l’immigration, doit rester ouverte, car les flux économiques et les flux de personnes contribuent à son enrichissement.

Certains nous ont beaucoup reproché de ne pas être restés neutres et il y a eu quelques conséquences commerciales. Assez peu en fait… En revanche, cette prise de position a redonné un coup de citoyenneté sur la marque Voix du Nord. Cela a été très intéressant d’un point de vue marketing, car dans un paysage médiatique chahuté, c’est la neutralité qui est dangereuse. Or, à l’ère du digital, nos marques sont notre principal actif.


Comment la proximité se traduit-elle dans la ligne éditoriale ?

Gd’H Il y a trois ans, nous avons lancé une nouvelle formule qui changeait radicalement notre manière d’aborder l’information locale. Nous sommes davantage aux côtés des gens, avec une information plus incarnée et moins institutionnelle que par le passé. C’est sans doute un peu anecdotique, mais il n’y a plus de cravates sur les photos. Lors d’une inauguration, nous ne nous intéressons plus à ceux qui coupent le ruban, mais à ceux qui vivent à cet endroit. Nous proposons aux lecteurs de voir ce qui se passe dans leur quotidien, mais plus forcément dans leur commune. Ces changements ne sont pas faciles à opérer. Il faut que l’on soit encore plus près des gens, plus à l’écoute de leurs problèmes, afin de faire remonter davantage leurs attentes, quitte à secouer un peu…


De quelle manière le digital participe-t-il à ces évolutions ?

Gd’H Le digital bouleverse notre modèle économique et peut nous mettre en danger de mort, mais je préfère voir les opportunités que cela représente si on se concentre sur les attentes du public. La Voix du Nord avait démarré très tôt sur le digital et avait beaucoup progressé, mais nous étions arrivés à une asymptote avec 10 000 abonnés 100 % digitaux, contre 190 000 abonnés papier. Nous avions fait la partie la plus facile et il fallait passer à une nouvelle étape. Les 132 départs volontaires qui ont eu lieu à l’occasion du plan de sauvegarde de l’emploi et de la compétitivité [PSE signé en avril 2017, ndlr] étaient une étape indispensable pour poursuivre la transformation. Nous sommes en plein chantier sur le sujet. Les rédactions ont été complètement réorganisées pour produire des formats adaptés au digital : des récits avec de la photo, du son, de la vidéo…

Nous distinguons désormais deux métiers : les reporters qui font remonter l’information du terrain, et les éditeurs Web et print qui écrivent sur cette matière première. Ces contenus sont désormais mis à disposition des lecteurs, à l’occasion de la restructuration de notre offre numérique autour de deux nouveaux sites. Le premier, lancé en gratuit sous la marque dérivée La VDN, propose de « l’information machine à café » tout en restant dans la ligne éditoriale de La Voix du Nord. L’autre, lavoixdunord.fr, est un site premium sur un modèle de paywall [n’offrir qu’une partie d’un article et en monétiser la totalité, ndlr]. Grâce à une esthétique renouvelée, à la profondeur de traitement de l’actualité et à de nouvelles fonctionnalités comme des listes de lecture horizontales ou verticales, nous permettons à l’utilisateur de retrouver le lien privilégié, magique et charnel qu’un lecteur a avec son journal papier.

Ce site a été conçu comme une plateforme où l’internaute pourra s’inscrire en un clic via Facebook et bénéficier d’une expérience gratuite pendant un mois. Ensuite, nous proposerons des abonnements mensuels à 0,90 €, qui monteront au bout de deux ou trois mois jusqu’à 9,90 € ou 19,90 €, selon le profil de l’utilisateur.


VOUS diffusEZ sur une région à forte identité. Comment avez-vous accompagné SON changement de nom et de périmètre ?

Gd’H C’est une chance d’avoir cette identité régionale forte. Il y a une dizaine d’années, nous nous posions la question de savoir s’il fallait ou non jouer la carte Ch’ti. Puis, en 2007, la tornade de Bienvenue chez les Ch’tis a balayé tous nos doutes ! Ce territoire, qui avait souvent été dénigré, a retrouvé une fierté. La Voix du Nord doit évidemment accompagner cette dynamique. Quand la région est devenue les Hauts-de-France, le Nord-Pas-de-Calais a été associé à ses cousins picards, qui sont très différents. Il y avait pourtant une certaine logique, car les deux territoires ont des points communs, notamment une histoire et une langue commune. Cette nouvelle entité est d’ailleurs en train de prendre forme plus rapidement que ce que l’on pensait. Le nom plaît et a été adopté par les habitants, les institutions, les entreprises… Notre groupe de presse est présent sur l’ensemble de la nouvelle région, puisque nous éditons aussi Le Courrier picard. Pour rester au plus proche du nouveau territoire, nous adaptons notre manière de présenter les statistiques régionales ou de construire nos partenariats.
 
 
IÑfluencia Ouest-France couvre l’information internationale, nationale, régionale et locale. D’où vient cette notion « élargie » du territoire ?

François-Xavier Lefranc Ouest-France a été fondé le 7 août 1944 par des résistants, qui dès le premier jour avaient cette vision qui croise proximité et ouverture sur le monde. Le journal a ensuite grandi en s’appuyant sur l’idée qu’on ne peut pas comprendre la vie des territoires de l’Ouest sans comprendre le monde. L’Ouest est une terre de conquérants et d’aventuriers. Ce qui se passe dans le monde a toujours été à la Une de Ouest-France, bien avant l’arrivée du numérique. Ce territoire abrite en son sein de grandes diversités et est traversé, comme d’autres, par des vents contraires. Mais c’est un terreau d’initiatives et d’entrepreneurs, très florissant sur le plan démographique et économique. Les Pays de la Loire, Normandie et Bretagne sont de longue date des terres de numérique et d’innovation. On le voit encore aujourd’hui avec le pôle national de cyberdéfense, qui a été installé à Rennes avec des laboratoires militaires uniques. Nantes est pour sa part un pôle avec des start-up très dynamiques. Lors de son voyage en France, Tim Cook, le patron d’Apple, est venu à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen, visiter l’entreprise Eldim, qui fournit la technologie de reconnaissance faciale de son iPhone X… Mais c’est aussi une grande région agricole qui subit la crise. Nous suivons tout cela de très près et les questions agricoles sont au quotidien dans le journal. Le lien au territoire est très fort et permet de faire remonter des informations variées.
Ouest-France est aujourd’hui le plus grand journal francophone au monde.



La zone de diffusion de Ouest-France est aussi sans équivalent dans la presse régionale. Comment garder cette cohérence entre des terroirs qui abritent UNE telle diversité ?

FXL Nous avons 53 éditions papier et 2 éditions numériques : une édition France, disponible sur le kiosque SFR Presse, et l’édition du soir. Pour couvrir un territoire aussi large, qui s’étend sur trois régions et 12 départements, nous nous appuyons sur un réseau de proximité inégalé avec 560 journalistes et 2 600 correspondants locaux. Nous sommes donc bien placés pour suivre au plus près l’évolution de chaque territoire. À chaque fois, nous nous attachons à proposer des éditions de pays. Le nombre d’éditions évolue en fonction du terrain et des bassins de vie. Le numérique permet aussi d’élargir notre offre éditoriale. Aujourd’hui, le journal papier n’est par exemple pas diffusé au Havre, mais la vie du Havre est racontée sur le numérique.


Quel est le rôle de la locale dans votre approche éditoriale ?

FXL Nous avons trouvé une nouvelle jeunesse grâce au numérique, qui va nous aider à surmultiplier l’audience de Ouest-France. Nous sommes aujourd’hui le plus grand journal francophone au monde : 7 % de notre audience numérique se fait hors de France et 60 % hors de l’Ouest. Nous avons vocation à apporter à nos lecteurs une information sur le monde et sur les grandes thématiques de l’actualité. Notre édition du soir, téléchargeable à partir de 18 heures, permet de retrouver les informations les plus importantes de la journée. Elle aborde l’actualité sous un angle différent, avec des sujets plus insolites, de belles photos et quelques-uns des très beaux sujets qui remontent des locales. Beaucoup de nos projets sont tournés vers le développement numérique et vers l’adaptation du journal au monde numérique. Le journal papier est un lieu d’approfondissement. Nous avons aujourd’hui 68 000 abonnés numériques et nous allons mettre en place des projets sur la monétisation de l’information. C’est un enjeu qui nous pousse dans nos retranchements, car les conséquences peuvent être importantes si nous ne sommes pas capables de nous adapter. Mais c’est aussi un beau défi ! Nous testons en particulier la monétisation de l’information en continu. Avec l’information locale, nous avons un trésor que les autres médias n’ont pas. Il faut aussi monter en compétence sur l’international pour positionner encore plus Ouest-France comme un grand média francophone. Nous avons déjà développé des partenariats avec des journaux européens, en particulier allemands. Nous avons ainsi publié la première grande interview d’Emmanuel Macron, ou des entretiens avec Angela Merkel et Martin Schulz au moment des élections outre-Rhin.
Dans une actualité en proximité avec les citoyens, ce n’est pas l’institutionnel qui nous intéresse, Mais la vie d’un maire, d’un chef d’entreprise, d’un habitant.



L’engagement envers le territoire est-il circonscrit au volet éditorial ?

FXL Sur un territoire de l’Ouest qui bouillonne d’idées et d’initiatives, nous devons aussi être acteur. Nous lançons à Rennes un événement baptisé « Vivre ensemble : les assises nationales de la citoyenneté ». Ce moment de réflexion et d’échanges sur la citoyenneté aura vocation à promouvoir les initiatives prometteuses des citoyens, des associations et des institutions, qui permettront de relancer le vivre-ensemble sur les territoires français et européens, de lutter contre le repli sur soi et le développement du communautarisme.
 
 
IÑfluencia Comment Nice-Matin aborde-t-il la notion de territoire dans une région aussi contrastée que celle qu’IL couvre ?

denis carreaux Nous avons développé une approche presque sur mesure pour chacune de nos zones de diffusion. Avec nos trois titres Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin, nous couvrons à la fois l’habitat très dense de la Côte d’Azur et des villes de tailles très différentes : une grande agglomération comme Nice, qui a aussi une réalité sociale très contrastée, la Principauté de Monaco et les zones rurales du Var… L’identité régionale n’existe pas. Et, s’il y a une vraie identité dans le Var, c’est un peu moins vrai sur les Alpes-Maritimes. La région que nous couvrons est une addition de communautés et d’identités locales, ce qui nous amène à travailler ces sujets avec beaucoup de précaution. L’organisation a été bâtie en fonction de ces spécificités pour pouvoir être de plus en plus proche d’une matière et d’une actualité qui ne soient rapportées que chez nous. Les lecteurs étant de plus en plus mobiles, nous avons renforcé la pagination des éditions locales en nous appuyant davantage sur les bassins de vie que sur les secteurs géographiques. Nous exportons désormais des pages d’éditions voisines du Var dans les Alpes-Maritimes, et réciproquement. Nous traitons aussi plus de l’actualité des Bouches-du-Rhône, qui ne font pourtant pas partie de notre zone de diffusion. Cette évolution est aussi portée par le Web. Ce qui marche sur Internet n’est pas lié à un ancrage géographique, auquel les gens restent très attachés, mais plutôt au côté fédérateur des histoires.


Ces évolutions de mode de vie et d’usage ont-elles modifié votre approche éditoriale ?

DC Nous essayons de rendre compte de l’actualité de manière plus incarnée, d’adapter notre traitement de l’information à la typologie des lecteurs ou des internautes. À travers nos sites, nos applications et Facebook, nous avons vu revenir des générations qui s’étaient éloignées de nos marques qu’elles trouvaient ringardes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Pour des adolescents ou des jeunes gens de 20-25 ans, qui reçoivent nos informations en push, Nice-Matin veut de nouveau dire quelque chose et a une valeur. La tendance s’accélère, ce qui implique de travailler sur les formats. Le meilleur exemple est sans doute ce que nous avons construit à partir de 2016 autour du journalisme de solutions pour les abonnés numériques de Nice-Matin et Var-Matin. Cette approche a été très caricaturée, mais elle a permis de toucher un nouveau public, qui adhère à un traitement différent de l’information. Il ne s’agit pas de faire de l’information « positive », mais d’aller chercher des solutions à des problèmes. Certaines vidéos sur ces sujets font plusieurs millions de vues, notamment celle sur la cantine bio de Mouans-Sartoux. Les contenus issus du numérique sont de plus en plus repris dans le journal papier, ce qui permet d’irriguer l’ensemble de la marque. L’enjeu, aujourd’hui, consiste à produire un ensemble de contenus, dont une partie est proposée dans l’offre gratuite et dont la majorité va nourrir la partie payante, avec une publication sur le numérique avant sa parution dans le journal.


il y a trois ans, UN PLAN SOCIAL a abouti à La reprise DU JOURNAL par les salariés. Cela a-t-il été l’occasion de tout remettre à plat ?

DC Par la force des choses, nous avons dû tout repenser. En trois ans, le travail sur la proximité a permis de faire évoluer considérablement l’image du journal. La page « Vous et Nous », créée lors de la reprise du journal par les salariés et gérée avec l’association des lecteurs, est restée un espace de lien avec les lecteurs et d’expression de leur parole. Lors du plan social [le PSE intervenu en novembre 2014 a vu le départ volontaire de quelque 150 salariés, ndlr], le pôle numérique a été entièrement décimé. Il a fallu recruter des gens en interne pour reformer une équipe qui a fonctionné en mode start-up et qui a su vite recréer une offre en lien avec les habitants et nos communautés. Plusieurs événements malheureux, qui ont touché la région ces dernières années, ont été l’occasion de dépasser notre rôle de commentateur de l’actualité pour devenir acteur. Au lendemain des inondations d’octobre 2015, nous avons lancé une collecte de fonds et de vêtements, créé un groupe Facebook pour mettre en relation les personnes qui avaient besoin d’aide et ceux qui étaient prêts à aider ; lors de l’attentat de juillet 2016, nous avons mis en valeur les initiatives et les gens qui cherchaient à créer du lien. Aussi, pour le premier anniversaire, nous n’avons pas fait un supplément qui serait revenu sur l’événement ; nous avons préféré publier un supplément gratuit – paru avec le journal –, une application et un site sur le thème « Nice, nos vies d’après », dans lequel des Niçois, témoins ou non de l’attaque, racontaient comment l’attentat du 14 juillet avait changé leur vie et comment ils se sont reconstruits.
Le travail sur la proximité a permis de faire évoluer considérablement l’image du journal.



Nice est un pôle d’innovation à travers Sophia Antipolis, Nice Méridia ou la French Tech. Quelle place accordez-vous à cette société de demain ?

DC Nous nous efforçons de couvrir l’actualité de ces acteurs, mais aussi de fédérer les énergies à travers le Hub business Nice-Matin, que nous avons mis en place pour la première fois en juin 2017. Un rendez-vous de la fertilisation permettait déjà de faire se rencontrer des acteurs économiques qui ne se connaissaient pas (grandes entreprises, start-up, artisans, etc.) pour qu’ils montent éventuellement des projets en commun. En mai, nous avons lancé un Club Santé, qui réunit tous les deux mois les grosses structures hospitalières des Alpes-Maritimes et de Monaco afin d’échanger des idées et présenter des projets concrets.


Comment l’implication locale se traduit-elle dans votre stratégie ?

DC Nous commençons à investir le champ de l’événementiel pour des questions de diversification de revenus, mais aussi pour renforcer notre présence sur nos territoires. Nous avons déjà lancé deux festivals de musique dans le Var, à Bandol, sur des positionnements très différents : le Festival Lunallena et Les Aoûtiennes. C’est un métier nouveau que nous allons continuer de développer. Nous mettons au service de ces projets toute la force de frappe de la marque et de l’éditorial.
christine monfort
Journaliste INfluencia
 
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