17 décembre 2017

Temps de lecture : 2 min

Etes-vous énergivores sur les réseaux sociaux ?

Après la performance énergétique de son logement, de sa voiture ou de son smartphone, on peut désormais calculer en temps réel l’empreinte écologique de son activité Facebook et Twitter grâce à Social Electricity. Une expérience de « datatainment » destinée à promouvoir éCO²mix, l’application d’analyse de la consommation électrique.

Après la performance énergétique de son logement, de sa voiture ou de son smartphone, on peut désormais calculer en temps réel l’empreinte écologique de son activité Facebook et Twitter grâce à Social Electricity. Une expérience de « datatainment » destinée à promouvoir éCO²mix, l’application d’analyse de la consommation électrique.

Comment sensibiliser à des problématiques environnementales sans rentrer dans un discours technique ou moralisant ? On avait donné une première réponse avec la vidéo humoristique de l’agence Jung Von Matt sur les animaux défoncés à l’énergie « verte ». Une nouvelle piste se présente aujourd’hui en passant par une approche personnalisée et pédagogique. L’idée vient du Réseau de Transport Electrique (RTE) et de l’agence W : un site internet, Social Electricity, créé par Merci Michel, où on peut calculer en temps réel l’intensité de notre consommation électrique Facebook et Twitter.

Car sur les réseaux sociaux, chaque « j’aime », « tweet » et « commentaire » génère 0.025 watt en moyenne. A l’échelle mondiale, ces scrips d’exécution mobilisent d’immenses fermes à serveur, faisant des plateformes comme Facebook de véritables gouffres à megawatts. Face à ces mastodontes énergivores, chacun peut se responsabiliser en découvrant sa facture énergétique individuelle. Rendez-vous sur Social Electricity, connectez-vous à votre compte puis lancez le test. Toute une ribambelle de détails s’offre à vous : pour Facebook par exemple, le nombre de pages que vous avez aimé cette année, le nombre de posts réalisés sur la même année, l’ensemble des photos postées, mais aussi votre consommation totale de watts ou combien de temps cela pourrait alimenter un mixeur ou un lave-linge… Pour Twitter, c’est pareil sauf que les informations sont tirées de l’ensemble de l’activité depuis la création du compte. On peut aussi comparer son activité avec les résultats des utilisateurs moyens : 22% sont des « 2 de tension » (de bons élèves qui ont consommé entre 11 et 25 watts) alors que 8% sont « en surchauffe » (les cancres dont l’empreinte énergétique dépasse les 300 watts). Des informations personnalisées pour sensibiliser les internautes sans les stigmatiser.

Mobiliser les jeunes

Le Réseau de Transport Electrique et W n’ont pas élaboré Social Electricity dans l’unique dessein d’informer. Leur but est également de sensibiliser les jeunes à éCO²mix, leur application de compilation de la big data électrique en France sur laquelle ils ont travaillé de concert, de la conception UX au design. Le dispositif de « datatainment » Social Electricity est donc une porte d’entrée de l’application pour cibler les 15/35 ans, futurs décideurs des choix énergétiques de demain. Un ciblage d’autant plus assumé puisque les jeunes sur-consomment les réseaux sociaux (plus de 5 heures par jour en moyenne) et disposent d’un fort potentiel d’influence.

Une opération séduction renforcée avec la participation de trois influenceurs, Romain Team Time, Léo Duff et William Soleil. Lesquels incitent leur communauté, en vidéo, à calculer leur empreinte énergétique et à télécharger l’application. Un fan de chaque youtubeur sera d’ailleurs tiré au sort pour remporter un iPhone X. Chacun se fera juge de cette récompense : une contradiction dans la démarche ou une façon de ne pas diaboliser la technologie et de vivre avec son époque ? Notons que chaque smartphone offert sera envoyé avec bien évidemment l’application éCO²mix. On n’est jamais mieux servi que par soi même.

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