10 février 2014

Temps de lecture : 3 min

Le monde physique des Google, Facebook, You Tube, Twitter et autres Amazon…

Alors que Havas Media livre son très sérieux baromètre POE 2014, le jeune étudiant slovaque, Martin Vargic nous dévoile son planisphère du web… Un grand écart qui prouve néanmoins que le digital est une galaxie de tous les possibles.

 
Plus ça va, plus Internet, bien que virtuel, apparait comme un monde à part entière… presque physique! A tel point que Martin Vargic,étudiant slovaque, s’est laissé aller à en cartographier les confins et les frontières pour nous livrer ce planisphère du web tout à fait fascinant, sur son compte Deviantart. Baptisé avec humour et réalisme « Map of the Internet 1.0 » cette carte minutieuse et presque poétique, nous montre toute l’étendue et la puissance de cette bulle! En effet, l’étudiant ne se satisfait pas du seul exercice purement esthétique et ludique, il en fait aussi une mine de renseignements mise à l’échelle des forces en présence…

Ainsi, Youtube, grande puissance est voisine de Google, Twitter, Vimeo, Dailymotion, Ustream, Facebook, Instagram… mais aussi de Tinyurl ou Bitly, représentées comme des petites îles qu’on peut atteindre en voguant sur la Mer des Archives à moins qu’on ne préfère North Connection Ocean pour aborder les rivages de World of Craft, ou Pirate Sea pour atterrir sur Internet Crime… tout en surfant sur des courants tels Stream of Ideas… Et comme rien n’est laissé de côté chacune de ces contrées possède des agglomérations nommées  “Epic Meal Time”, “Cyriak”, “Skrillex” ou des cours d’eau comme les chutes Kickass Torrent… L’invitation à l’épopée est digne du siècle des grandes découvertes et on ne s’en lasse pas !

Enfin, comme tout bon géopolitologue, Martin Vargic agrémente son atlas imaginaire de données à la fois factuelles (moteurs de recherche, les réseaux sociaux les plus utilisés, le CA généré dans le monde…) et historiques (dates, récapitulatif des moments clés Internet…) mais bien réelles. Donnant à cette planète, pourtant factice, une réalité bien concrète. Comme par exemple le fait que la langue qui y est majoritairement employée est l’anglais (55%), tandis que le français n’y est pratiqué que sur 4% de sa surface…too bad !

Le digital et le divertissement, moteurs du paysage media en France

Cette carte du monde Internet est certes toute en fantaisie mais elle vient en complément du très sérieux baromètre Havas Media POE 2014 (*) qui confirme que les deux premières marques les plus présentes à l’esprit des Français sont bel et bien digitales : Google, Facebook. De plus, en proposant du contenu et du divertissement, Youtube est passée du statut de marque web à celui de média, réussissant même à grimper au 5ème rang du classement et à devenir la 3ème chaîne TV en France, immédiatement derrière TF1 et M6. Un résultat qui lui permet d’être le grand gagnant et d’ouvrir ainsi la voix à des marques comme Netflix. Tandis que Twitter, Le Bon coin et Amazon affichent les plus belles progressions.

Mais au-delà de l’effet positif de la digitalisation et du divertissement sur le paysage media français, l’enquête confirme 4 autres tendances. Tout d’abord, les marques qui ont soutenu leurs investissements, comme Renault, Free, Peugeot, Danone ou Evian, voient leur effort récompenser. D’autre part, les medias payants (paid) s’avèrent incontournables pour l’alimentaire (87%), les boissons (87%), l’hygiène beauté (85%), l’automobile (71%) et les assurances (70%)

Alors, que les owned media le sont davantage pour le e-commerce (48%),  la distribution spécialisée (42%), le voyage (31%) et la grande distribution (36%).Et que les earned medias sont plus stratégiques pour les medias digitaux (26%), la mode et le luxe (19%), les télécom et NTIC (17%),  l’automobile (17%), le e-commerce (16%).

Quant au reste des principaux indicateurs de perception du baromètre POE 2014 sur les leviers de communication, media et marques, ils sont livrés en Open Data par l’agence.

Florence Berthier

(*) cette enquête intègre les critères de Paid Media (publicité dans les media, y compris présence publicitaire payante dans les media digitaux  et sociaux, mailing/emailing, sponsoring et mécénats), Owned Media (points de vente, sites web et pages Facebook des marques, catalogues et magazines de marque, égéries et personnalités représentant la marque) et de Earned Media (opinion des proches/bouche à oreille, opinion des internautes/web social, articles de presse,  tous les contacts générés par les consommateurs).

Retrouvez l’intégralité de l’étude d’Havas Media en cliquant sur le lien :

« Map of the Internet 1.0 » par Martin Varjic

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