15 mars 2021

Temps de lecture : 2 min

Vos poils. Vos choix. Nos produits c’est Veet et bien dit BETC !

C’est la semaine BETC on dirait. Après avoir évoqué hier dans La Quotidienne, la campagne La Roche Posay et son humanité, aujourd’hui c’est le spot Veet qu’INfluencia passe au peigne fin.

Est-ce parce que le pôle « genre, sexualités, et santé sexuelle » de l’Ifop a rendu son verdict en janvier dernier sur la pratique du « no shave » pour la plateforme Charles.com, que Veet a entamé sa mue en termes de communication ? Allez savoir.

Le « no shave » a doublé en huit ans

Les réponses de 2000 femmes ont tout de même révélé un recul sans précédent de l’épilation chez les femmes de l’hexagone… Oui, oui, le «no shave » a doublé en huit ans, passant de 15% en 2013 à 28% en 2020. Stupeur et tremblements : la fameuse pratique de « l’épilation du maillot » tombe en désuétude… Et là, le confinement n’y serait pas totalement étranger. Disons que cette année, nous avons passé plus de temps à trainer en pyjama, ou en bas de survet trois bandes, les cheveux ramassés en haut du crane, du matin au soir, quand nous n’allaitions pas le petit dernier, tout en répondant sur Zoom à un brief marketing hyper urgent. En clair, d’un côté les LGBT ont libéré leurs poils en ordre de bataille et de protestation contre les diktats de la société patriarcale, tandis que les autres, dans un laisser aller général propre à la dépression telle que la décrit Michel Houellebeck dans ses livres les plus « comiques », se fichait du poil qui pique. Absence de dignité ? Enfermement de soi et par conséquent mise sous cloche des poils en attendant un hypothétique printemps déconfiné ?

Veet sort du bois

Que nenni. La preuve, Veet sort du bois en ce 16 mars avec un film au poil. Ses héroïnes aussi. Sans préambule, le spectateur plonge directement dans leurs jeunes têtes grâce à une voix off délicieuse qui nous raconte leurs relations aux poils. Vous pouvez les aimer, les détester, aimer ceux de votre partenaire, les adorer mais les arracher parce que votre humeur vous le dicte, les trouver cool quand vous les sentez sous vos doigts, rigolos chez votre copine que vous vous apprêtez à épiler justement, les garder un mercredi, les épiler le jeudi.

Fini la communication, vive la conversation!

En un mot, BETC ne propose plus une communication entre une marque et ses clientes, mais plutôt une conversation… Parce que nous sommes multiples, parce que nous avons sans doute obéi pendant des années à des injonctions, désormais, nos vêtements, nos poils, nos peaux, nos coiffures, nous appartiennent et tant pis pour la mode… On n’a plus envie de coller aux sacrosaints diktats du bon goût, et personne d’autre que nous n’en a le monopole… Et cela nous rappelle ce très joli long métrage de Pascal Thomas, Le Grand AppartementLaetitia Casta déambulait de pièce en pièce parfaitement à l’aise avec ses aisselles couvertes de poils roux. C’était en 2006, pas vraiment tendance le poil à cette époque…

La liberté de jouer

Désormais Veet nous donne intelligemment la libeté de « jouer » avec ce qui nous appartient.  N’en oublions pas pour autant que la marque Veet est là pour vendre ses produits qu’elle présentera également dans des formats de 6 à 20 secondes sur sa plateforme avec ce très libérateur « Vos poils. Vos choix. Nos produits. ».

En clair, tout comme Veet avait en 2019 conquis des millions de followers grâce à sa poésie (regarder sous le spot ci-dessous), la marque devrait aujourd’hui faire un tabac avec son honnêteté, son respect, et la connaissance fine de nos petites têtes bien faites…  Le tour est joué. Le plan média digital et TV est activé depuis…hier !

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