19 mars 2015

Temps de lecture : 2 min

Ca sert à quoi un growth hacker ?

Tout droit venu de la Silicon Valley, le growth hacking est LE buzz word en vogue dans toutes les start-ups. Mais qui permet à ce fameux growth hacking d'être aussi efficace ?

Tout droit venu de la Silicon Valley, le growth hacking est LE buzz word en vogue dans toutes les start-ups.

Booster la croissance de l’entreprise avec des tactiques de « Sioux » alliant marketing, développement web et analytics : telle est, en résumé, la mission du growth hacker. Quelles sont les qualités d’un bon “pirate de la croissance” ? Comment les nouveaux géants de la net économie (Air B’nB, DropBox, Über) ont-ils exploité le growth hacking pour s’imposer en un temps record ? Le point sur ce métier du web encore émergent.

Growth hacker : un ingénieux touche-à-tout

Difficile d’établir un profil type du growth hacker… Ni 100% développeur web, ni 100% stratège en marketing, ce professionnel multi-casquettes doit faire preuve d’inventivité pour créer de la valeur via des leviers de croissance qui sortent de l’ordinaire. Plus qu’un métier, le growth hacking est un mode de pensée.

Le growth hacker est un marketer

Il pratique l’inbound marketing, connait les spécificités de chaque média (online et offline) et sait adresser le bon message à la bonne cible

Le growth hacker est un geek

Il a de fortes notions en programmation informatique (HTML, CSS, Ruby), référencement, UX (expérience utilisateur), et se tient informé des évolutions des NTIC

Le growth hacker est un créatif

Un peu concepteur-rédacteur sur les bords, il maîtrise les codes content marketing et du community management, et privilégie les contenus à fort potentiel viral

Le growth hacker est un data analyst

Il est capable de sélectionner les bonnes metrics, les interpréter et les transposer en plan d’action concret et efficace.

Accélérer la croissance grâce au growth hacking

Le growth hacker a 3 objectifs :

– la croissance
– la croissance
– la croissance

Pour l’anecdote, le terme a été inventé en 2010 par Sean Ellis, un maketeur américain missionné à l’époque pour accroître le nombre d’utilisateurs chez Dropbox. Celui-ci ne trouvait pas d’intitulé de poste pour définir celui qu’il occupait alors. Selon lui : “le growth hacker est la personne qui a pour seul et unique but la croissance. Tout ce que cette personne entreprendra sera jugé par l’impact de ses actions sur la croissance mesurable et évolutive de l’activité/du produit/du service”.

Pour y parvenir, le growth hacker tente 1001 stratagèmes jusqu’à trouver celui qui génère le plus de leads et convertit le mieux. Par exemple :

– tests A/B de landing pages
– campagnes e-mailings (en essayant différents horaires d’envoi, styles d’objet de mail, etc.)
– organisation d’événements ultra-ciblés

Quelques hacks célèbres

Hotmail ou la force de l’amour

Au lancement de la messagerie Hotmail dans les années 90, 80% des nouveaux inscrits arrivaient par recommandation d’un ami. Growth hacking mis en place : ajouter en fin de mail « PS: I Love You. Get Your Free Email at Hotmail ». Idée de génie puisque qu’en quelques heures seulement, Hotmail engrangeait 3000 utilisateurs par jour. Cette astuce a d’ailleurs été reprise avec plus ou moins de succès. Mais si, vous savez, ce spammy : “Envoyé depuis mon Iphone / mobile Androïd / Blackberry…”

Dropbox ou la puissance virale du mème

Pour se faire connaître, le service de stockage en ligne a créé un spot video incluant de nombreux mèmes Internet, ces images humoristiques qui se propagent à vitesse grand V. Le fait d’offrir de l’espace supplémentaire à chaque ami parrainé a également contribué à booster les inscriptions.

Twitter : “et si vous suiviez aussi…”

Le growth hacker a constaté que le seuil à partir duquel un Twitto est actif s’élève à 20 personnes suivies. C’est pourquoi dès l’inscription, le petit oiseau bleu vous suggère systématiquement des personnes à suivre. #GrowthHack 😉

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