9 juin 2016

Temps de lecture : 4 min

Bien-être : les Françaises sur un nuage ?

Les Françaises sont heureuses. Sceptiques ? Une étude de la Fédération des Entreprises de la Beauté le prouve et l'idéal de vie n'a jamais semblé aussi proche. Même s'il y a encore un peu de pain sur la planche.

Les Françaises sont heureuses. Sceptiques ? Une étude de la Fédération des Entreprises de la Beauté le prouve et l’idéal de vie n’a jamais semblé aussi proche. Même s’il y a encore un peu de pain sur la planche.

Comment les Françaises vivent-elles leur quotidien ? Quelle place le bien-être occupe-t-il dans leur existence? A-t-il dépassé le stade de concept ? Comment l’activer durablement ? Dans une étude menée par Claude Fischer, Directeur émérite au CNRS, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) s’est attachée à mesurer les émotions ressenties par la gente féminine. La famille, les ami(e)s, l’amour, le travail, les inégalités, la beauté, les journées à rallonge… Autant d’éléments qui ont un impact direct sur la qualité de vie et entre lesquels il faut savoir jongler. En grande majorité, les femmes semblent plutôt contentes de leur condition, en dépit d’un emploi (sur)chargé. Ce qui conditionne le temps qu’elle s’accorde rien que pour elles et qui laisse aux marques un champ d’intervention où pertinence et créativité doivent s’exprimer. Etat des lieux et résultats complet ci-dessous.

Des Françaises globalement satisfaites de leur vie

Les résultats de l’étude sont probants : 9 Françaises sur 10 se disent satisfaites de leur vie et plus de 60% considèrent que leur vie est proche de leur idéal. Ce score très élevé s’explique notamment par le fait que les femmes ont le sentiment d’avoir obtenu les choses importantes qu’elles souhaitaient (76,9%) et qu’elles estiment leurs conditions de vie comme excellentes (62,4%).

L’étude a également analysé les sources de joie et de peine ressenties par les Françaises. Ainsi, pour près de 9 femmes sur 10, les vacances, la famille et les amis ou encore les relations de couple et la vie amoureuse (pour plus de 7 femmes sur 10) représentent leurs principales sources de joie. Tandis que les deux premières causes de soucis et de tristesse chez les femmes sont la politique (69,8%) et leur sécurité financière (67,6%), avant leur poids (65%) et leur travail (62,7%).

Le quotidien des Françaises : entre émotions positives et fatigue

Les résultats de l’étude révèlent que les Françaises ont un emploi du temps chargé ! Chaque journée comprend en moyenne une quinzaine d’épisodes du lever au coucher. Travailler, manger, s’occuper des enfants ou encore effectuer des tâches ménagères (ces deux derniers items cumulant notamment plus de 2h20 minutes sur une journée) sont les épisodes qui occupent le plus de temps chaque jour.

En parallèle, la méthodologie de l’étude permet d’identifier précisément le niveau de bien-être tiré de chacune des activités déclarées par les répondantes, et ce sur une échelle de 0 à 6. Parmi celles qui apportent le plus de bien-être figurent le fait de faire l’amour (5,43), la pratique du sport (4,21), la lecture (3,60) et les moments de détente (3,24), contrairement au travail (1,07), aux transports (1,28), aux courses (1,48) et au ménage (1,58). En complément, et à la question « Comment vous sentiez-vous la veille ? », les Françaises répondent en majorité s’être senties « contentes/heureuses » (4,83) et « calmes/détendues » (4,50).

Cependant, si ces émotions positives dominent majoritairement leurs journées, elles sont contrebalancées par un autre sentiment, qui impacte significativement leur niveau de bien-être: la fatigue. En effet, le score de fatigue moyen des Françaises atteint 3,56 sur 6 et, parmi elles, elles sont 20% à déclarer un score élevé, allant de 5 à 6.  » Ce n’est pas tant la situation familiale ou professionnelle, que la nature et le nombre des activités quotidiennes qui conditionnent la perception de cette fatigue et de ces émotions. Le mercredi, où l’emploi du temps des Françaises est très chargé, est ainsi considéré comme un jour critique. Elles réalisent en moyenne 19 activités le mercredi, soit 4 épisodes de plus que lors d’un autre jour de la semaine. Ce qui explique que leur indice de bien-être est au plus bas (1,3 / 6) ce jour. A titre de comparaison l’indice de bien-être global des Françaises est au plus haut le dimanche (3,46 sur 6) « , précise Claude Fischler.

La beauté : un élément central dans le rapport au bien-être

L’étude s’est particulièrement intéressée à la place des moments d’hygiène et de beauté afin d’identifier leur contribution au bien-être des femmes. Ces moments jouent un rôle important sur leur niveau de bien-être : elles y consacrent en moyenne 53 minutes par jour et l’indice de bien-être moyen lié aux gestes hygiène beauté est de 3,02 sur 6 (contre 2,4 pour l’ensemble des autres activités). Ces résultats démontrent donc le rôle et l’impact non négligeable des moments d’hygiène et de beauté sur le bien-être. Et heureusement car ces moments répondent à une préoccupation forte révélée par l’étude : la beauté constitue une source de préoccupation et de soucis pour plus de la moitié des Françaises, majoritairement chez les 30-34 ans.

Autre enseignement majeur, l’indice de bien-être ressenti aux moments d’hygiène et de beauté est plus important lorsqu’il s’agit d’instants que les femmes s’accordent pour elles. En effet, lorsqu’elles prennent du temps pour elles et déclarent se faire des soins ou encore prendre un bain, leur indice de bien-être s’élève à, respectivement, 3,26 et 3,50 sur 6. Un résultat qui s’explique par le sentiment d’être acteur de son bien-être.

A contrario, les gestes d’hygiène-beauté davantage ancrés dans le quotidien et assimilés à des gestes « mécaniques » (se laver les dents, par exemple) enregistrent un indice de 2,52. Seule la douche se distingue : avec un indice de 3,01, ce moment est vécu par les femmes comme un temps pour soi, et donc un instant de bien-être.

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