9 juillet 2018

Temps de lecture : 3 min

Festivals : sans Wi-Fi, la fête est-elle finie ?

Entamer leur transition digitale constitue pour les festivals un véritable vecteur d'attractivité dans un contexte ultra concurrentiel. Car tout en offrant de nouvelles expériences favorisant confort, connivence et proximité, ils transforment leurs festivaliers en ambassadeurs au delà de l'événement.

Entamer leur transition digitale constitue pour les festivals un véritable vecteur d’attractivité dans un contexte ultra concurrentiel. Car tout en offrant de nouvelles expériences favorisant confort, connivence et proximité, ils transforment leurs festivaliers en ambassadeurs au delà de l’événement.

Les beaux jours sont là et avec eux les envies de fêtes et de concerts de musique en plein air sans pour autant faire l’impasse sur l’hyper connectivité. En effet accros à leurs portables, les Français ont passé près de 5 h par jour sur leurs écrans en 2017. Les festivals de musique, souvent situés dans des lieux isolés et sans 4G, ont eu du mal à suivre. Entamer leur transition digitale peut constituer un véritable vecteur d’attractivité dans un contexte ultra concurrentiel.

Festivals : tout l’enjeu est d’attirer le public

En 2017, le festival Solidays a été marqué par une forte baisse de fréquentation : 169 000 personnes se sont données rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp, soit 30 000 entrants de moins que l’année précédente. Si les chiffres globaux de fréquentation des festivals les plus connus restent au beau fixe (Lollapalooza, les Vieilles Charrues, ou encore les Eurockéennes), le cas Solidays révèle un paysage économique en réalité bien plus contrasté.

En effet, la multiplicité croissante des festivals est synonyme de forte concurrence pour le secteur : ils sont environ 1900 à tenter, chaque année, d’attirer un public suffisamment large pour être rentables. Pour cela, tous les moyens sont bons : les têtes d’affiche sont façonnées pour être plus diversifiées afin d’attirer différents types de publics, et les noms les plus populaires sont annoncés de plus en plus tôt. Face à cette concurrence, l’enjeu, pour les organisateurs, est de signer avec les grands artistes du moment. Une stratégie payante… mais coûteuse.

En parallèle, le Plan Vigipirate alourdit considérablement les coûts logistiques des organisateurs déjà mis à mal par les cachets des artistes. Les surcoûts nécessaires pour encadrer ces événements se chiffrent à 43 000 € supplémentaires par jour pour les festivals les plus importants. Augmentation du nombre de festivals, guerre d’attractivité et de communication, coûts démesurés : face à ces nouvelles problématiques, l’heure est à la stratégie distinctive.

Il est temps d’offrir une expérience digitale aux festivaliers

Pour sortir gagnants de cette forte concurrence, les festivals ont tout intérêt à miser sur les nombreux atouts du digital. En effet, la problématique de fond pour ces acteurs, est de faire évoluer leur offre vers une expérience différenciante, exclusive et unique. Investir dans le digital, notamment dans une solution de Wi-Fi, serait une manière, pour eux, d’adapter leurs évènements aux nouveaux comportements sociétaux : ultra-connexion, partages d’expériences et live sur les réseaux sociaux, etc.

Des comportements qui pourraient transformer les festivaliers en ambassadeurs, jusqu’ici entravés par le manque de connexion dans ces festivals souvent organisés dans des lieux isolés ou non équipés pour un très grand nombre de connections simultanées. Ainsi, proposer une connexion haut débit est un gage d’attractivité pour le secteur, aussi bien pour les grands noms que pour les plus modestes rendez-vous de l’été.

Derrière l’expérience, la valeur ajoutée de la data

Derrière ce cheval de bataille, se trouve le cœur de l’expérience utilisateur : la mise en place de services créateurs de valeur. Pour les visiteurs, il s’agit de proposer en plus de toute les informations pratiques, des replay, une visibilité sur les autres scènes, des coupe-files, des jeux-concours en ligne ou des notifications push en temps réel pour ne rater aucun concert. Pour les festivals, il s’agit d’avoir accès aux données de géolocalisation des utilisateurs pour adapter leur programme aux flux de visiteurs ou à la météo par exemple et, surtout, pour fidéliser leur audience.

Car une fois les lumières éteintes, la concurrence ne tarit pas. Il faut alors avoir la possibilité de retargeter les visiteurs avec du contenu tout au long de l’année : mieux les connaître pour mieux les cibler, et être présent en dehors de la période clé. Actualité d’artistes préférés, partenariats avec de gros acteurs de billetterie pour un accès privilégié à certains concerts, pass VIP pour les plus fidèles : les idées ne manquent pas pour améliorer la satisfaction clients et s’assurer que les visiteurs reviendront… la data est alors le point central de ce levier digital.

En misant sur l’expérience utilisateur au travers du digital et de la data, les festivals s’assurent un retour sur investissement. Car si équiper ces structures éphémères et nomades d’une solution de connectivité a un coût, le Wi-Fi se transforme très vite en créateur de valeur, argument différenciant indiscutable et efficace face à la concurrence.

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