25 janvier 2012

Temps de lecture : 2 min

Les autoroutes cyclables entrent dans les villes

Le nord de l’Europe multiplie les projets d’autoroutes cyclables et fait rentrer le vélo dans une nouvelle ère. Passage en revue de ces nouvelles voies express spéciales vélocipèdes !

Avec son projet de quatre voies cyclables de 20 km au sud du royaume, la suède prépare une « autoroute » symbole d’une vraie tendance européenne. En 2020, quand le passager du train reliant la cité côtière de Malmö à la résidentielle Lund (nord-est) regardera par la fenêtre, il aura une pensée pour les accros de la Petite reine masqués par des buissons pas comme les autres. Leur particularité? Ils protègeront du vent les courageux cyclistes qui auront eux emprunté la nouvelle autoroute pour vélo.
La quatre voies verte et pionnière va coûter quelque 5 millions d’euros étalés sur huit années de travaux. Elle dotera le pays d’une infrastructure écologique, moderne et symbolique : depuis quatre ans, l’utilisation de la bicyclette chère à Jacques Tati croît de 30% annuellement à Malmö alors qu’à Lund, 60% des habitants choisissent le vélo ou les transports en commun pour se déplacer.
Paradis pour deux roues, la Suède pédale sur une tendance lancée aux Pays-Bas. Premier pays à avoir initié cet audacieux et génial concept d’autoroutes pour vélo, la Hollande en compte déjà deux: une de 7 km dans la région de Breda et une dernière en date de 3 km dans le nord, qui avec l’ensemble des tracés terminés devrait s’étaler sur 60 kilomètres. De quoi faire rougir Malmö!Après l’Oranje et avant la Suède, Copenhague a elle aussi ouvert le chantier pour son autoroute spéciale, prévue pour relier les banlieues au centre ville par 13 voies express de 7 à 15 km. Last but not least, en juillet 2010 Boris Johnson le maire de Londres se vantait de ses «superhighways» d’1m50 de large reliant la capitale à ses quartiers périphériques.  Les deux premiers tronçons ouverts ne sont que les prémices d’un projet qui comportera d’ici à 2015 dix autoroutes de plus.Le vélo commence donc à sortir de son cadre purement urbain pour devenir un mode de transport écolo et crédible entre les métropoles et leurs banlieues. Prise de conscience du réchauffement climatique, alternative économique au pétrole ou simple réaménagement de la mobilité dans nos grandes villes européennes? Au final en tout cas, c’est une vraie révolution ! Reste juste à souhaiter que nos gouvernants , toujours prompts à faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, n’instaurent pas un péage…

Benjamin Adler

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