1 juillet 2012

Temps de lecture : 1 min

Foap.com ou comment vendre les photos de son smartphone

Les sites de partage en ligne n’ont plus l’apanage de la monétisation de notre quotidien. Avec Foap, une nouvelle application suédoise, il est désormais possible de monayer ses photos de téléphone portable.

Déjà disponible sur App Store et bientôt sur Google Play, Foap fleure bon l’innovation pionnière. Ambitionnant de devenir le plus grand marché de photos iPhone, cette application suédoise pourrait changer l’utilisation et la consommation amatrice comme professionnelle, des clichés dont use chaque propriétaire de smartphone. Comment ? En permettant de les mettre en vente sur sa plateforme digitale, où chaque instantané est disponible pour un usage commercial et éditorial moyennant 10 dollars (7,89 euros), dont la moitié va dans les caisses de la startup scandinave.

N’importe quel photographe amateur ou professionnel peut donc monétiser son « œuvre », et plus seulement se contenter de la partager sur les réseaux sociaux. Pour le bloggeur lambda mais aussi les magazines et les autres plaquettes et brochures professionnelles, Foap met à disposition des illustrations iconographiques, sélectionnables sur des critères précis.  L’application assure de disposer du cliché idoine en quelques secondes seulement.

Concrètement, il suffit de s’enregistrer en liant un compte Paypal et de télécharger sa photo avant de la tagger, pour faciliter la recherche de l’acheteur potentiel. Foap demande alors de choisir entre utilisation commerciale ou éditoriale, puis entre photo brute non retouchée ou éditée avec un filtre Instagram. Le site Web de l’app précise que les photos pornographiques, de guerre, de drogues ou de violence physique ne seront pas acceptées sur la plateforme. Sur les 10 dollars que coûte chaque illustration, la moitié va dans les caisses de Foap, qui permet également de noter les clichés des autres utilisateurs.

Le succès d’Instagram prouve non seulement notre attachement à ces photos de téléphone portable, mais surtout une réelle envie de les partager une fois retravaillées artistiquement. C’est de ce postulat dont s’est sûrement inspiré Foap. Dans la lignée des sites de partage en ligne, l’appli fournit un levier de nouveaux revenus pour arrondir les fins de mois.

On peut désormais se demander s’il est toujours nécessaire de souscrire à une agence photo professionnelle. Aujourd’hui oui, mais dans les prochaines années ce nouveau type d’échange pourrait transformer un secteur économique puissant mais en changement constant.

A découvrir aussi dans la même verve Pixxers.com, une application d’échange et de requête autour d’une communauté de photographes.

Benjamin Adler

foap.com

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