7 décembre 2016

Temps de lecture : 1 min

Toutes les « Post-vérités » ne sont pas bonnes à dire…

Chaque mois de décembre, on se retourne sur la période qui vient de s’écouler pour faire un bilan des personnalités marquantes, des faits saillants ou des mots les plus utilisés.

Chaque mois de décembre, on se retourne sur la période qui vient de s’écouler pour faire un bilan des personnalités marquantes, des faits saillants ou des mots les plus utilisés.

Le verdict vient de tomber : c’est Donald Trump qui, sans surprise, a été nommé « Personne de l’année » par Time… Logique, certes, vu l’actualité. Mais les trois années précédentes nous avaient habitués à des consécrations plus nobles : Angela Merkel (2015), les « combattants de l’Ebola » (2014) et le pape François (2013)… Le hasard fait que quelques semaines plus tôt, c’est le mot « Post-truth » (« post- vérité) qui a été élu « Mot de l’année » par le dictionnaire britannique Oxford.

Selon la définition officielle, cet adjectif se réfère « à des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles ». Le concept existe depuis une dizaine d’années mais il est devenu en 2016 « un pilier du commentaire politique, dans le contexte du référendum sur l’Union européenne au Royaume Uni ou des élections aux USA », souligne la vénérable institution d’Outre-Manche, qui avance que son usage a progressé de… 2.000 % en un an. En 2015, le dictionnaire Oxford avait choisi comme mot de l’année, l’émoji « pleure de rire ». Les temps changent. En 2016, on pleure, mais pas de rire…

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