17 juin 2015

Temps de lecture : 3 min

Les séries digitales confirment leur créativité 1/2

Hulu, Amazon, Crackle, Snapshat, Yahoo !… Le monde du digital voit tous les mois de nouvelles séries qui confirment l’hyper-créativité de ce domaine et la recherche d’innovation sur les structures narratives.

Hulu, Amazon, Crackle, Snapshat, Yahoo !… Le monde du digital voit tous les mois de nouvelles séries qui confirment l’hyper-créativité de ce domaine et la recherche d’innovation sur les structures narratives.

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Le tout dernier MIP (Marché Internationale des Programmes) en avril dernier, a montré clairement que l’on ne pouvait plus parler de création de contenu de fiction sans se pencher sur les « livraisons » des plates-formes digitales. Ce sont elles qui occupent aujourd’hui le territoire de l’innovation. Ainsi Hulu va développer une série dramatique « The Way » imaginée par Jason Katims, qui raconte en 10 épisodes l’histoire d’une famille qui se retrouve plongée dans un mouvement religieux controversé. Les personnages sont complexes et lson thème aborde le sujet difficile de l’antagonisme de la société dans lequel nous vivons avec celle qui clame la « contre révolution ».

Le site de vidéos à la demande aime bien les histoires où notre part d’humanité et de violence se révèle à cause ou grâce à des circonstances exceptionnelles. Dans la nouvelle série « South Beach », il nous montre ainsi comment 2 maisons de disques puissantes de Miami vont se faire la « guerre » quand un amour impossible naît entre deux stars des deux maisons de disque. C’est du Roméo & Juliette à l’heure des DJ, des rappeurs et du digital.

Spike Lee en exclusivité pour Amazon

De son côté Amazon accélère la production d’adaptations de romans, comme un lien entre son métier de e-libraire et de nouveau diffuseur de fiction. Avec « The Boy in the Suitcase » (titre provisoire), basée sur la série de romans du même nom des auteures danoises, Lene Kaaberbol et Agnete Friis, le géant du e-commerce met en scène la vie d’un jeune garçon de trois ans, retrouvé dans une valise à la gare de Copenhague. C’est une infirmière qui sauve l’enfant et se lance dans une « folle poursuite » contre la Mafia d’Europe de l’Est.

Dans « Natchez Burning », Amazon nous plonge dans une narration très dense où se mêle l’éducation autour de valeurs fortes et le devoir de sauver son père, même malgré lui. A partir du roman de Greg Iles, les créateurs de cette série nous enferment dans un monde de tiraillement dont on ne ressort pas indemne. L’opérateur a également commandé le pilote de « Highston » à Sacha Baron (Borat). Une comédie dans laquelle un jeune homme qui devient adulte est apeuré par ce  nouvel état. Aussi s’enferme t-il dans un monde imaginaire peuplé de célébrités qui deviennent ses compagnons et mentors. L’équipe de réalisation est connue, c’est celle de « Little Miss Sunshine » (Valérie Faris et Jonathan Dayton). Et en effet, l’entreprise américaine ne cesse d’attirer des talents forts sur sa plate-forme. Puisque c’est au tour de Spike Lee (après Woody Allen) d’annoncer qu’il se lance dans le développement d’un film en exclusivité pour Amazon Studio : « Chiraq » centré sur un gang de criminels à Chicago.

De son côté, le très digital native, CC Studios, a lancé la comédie policière web «  Nothing to Report ». Sur un rythme très web, soit 6 épisodes de 5 minutes, on suit les aventures de 2 policiers qui sont moins sur le terrain qu’assis dans leur véhicule. L’intérêt de cette nouvelle série est sa qualité narrative et sa réalisation dans un format très « Youtube ».

Quant à Crackle, la plate-forme OTT de Sony, elle va diffuser une série dans le monde des salles de vente aux enchères, « The Art of More ». Assez classique dans sa structure (10 épisodes de 60’), elle est très forte sur les personnages et sur l’univers dans lequel ils s’inscrivent. Son scénaro est celui d’un homme modeste qui va se faire une place dans le monde impitoyable des salles de ventes aux enchères. Il va s’imposer en utilisant ses relations dans les sociétés de contrebandiers d’art qu’il a côtoyés lors de son passage en Irak comme militaire. Très belle complexité des mondes qui s’opposent et se ressemblent.

La BBC aussi accélère sa position sur le digital. Avec la plate-forme BitTorrent, elle va produire « Docteur Who » qui sera mise à disposition du public sur la plate-forme Peer-to-Peer. Avec ses 12 épisodes diffusés gratuitement, c’est une belle façon pour cette chaîne historique de montrer qu’apprendre et maîtriser le digital est faisable.

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