26 mai 2016

Temps de lecture : 2 min

« On n’a pas besoin de la 4G pour s’amuser »

Après les Philippines, le projet Disconnect de Fotolia nous emmène dans le désert de Namibie, loin de la technologie et du tumulte de la ville. Aux manettes, le photographe Brice Portolano. Une expédition à découvrir en libre téléchargement.

Après les Philippines, le projet Disconnect de Fotolia nous emmène dans le désert de Namibie, loin de la technologie et du tumulte de la ville. Aux manettes, le photographe Brice Portolano. Une expédition à découvrir en libre téléchargement.

Dans une société où tout s’accélère, Disconnect ralentit le mouvement et nous emmène à la découverte de destinations inattendues. Le concept ? Découvrir trois pays atypiques par le prisme de la photographie et de la vidéo. Après une première escale avec la photographe Sonia Szóstak en Philippines, et en attendant de découvrir l’Islande avec Théo Gosselin, Brice Portolano et le collectif Gang Corp ont passé une semaine en plein désert namibien à vivre hors du temps. Précisions avec le photographe sur son rapport au numérique…

INfluencia : quel est votre rapport aux nouvelles technologies, aux réseaux sociaux, à votre smartphone? Ressentez-vous ce besoin de déconnecter et de prendre un peu de recul ?

Brice Portolano : en tant que photographe, les nouvelles technologies sont un sacré outil: elles me permettent de partir dans des coins complètement perdus et insoupçonnés chez des gens que je n’ai jamais rencontrés en vrai. La déconnection, c’est pour moi plus un gros kiff qu’un besoin. Je la cherche parce qu’elle est rare et excitante, et que l’on n’a pas besoin de la 4G pour s’amuser. Après je suis chanceux: j’ai toujours eu un rapport assez sain aux smartphones: pas de Candy Crush ni d’applis en pagailles, c’est un outil qui se retrouve souvent en mode avion, fait pas mal de photos et me dépanne beaucoup en voyage. Mais ça reste avant tout un outil, pas un meilleur ami.

IN : qu’avez-vous ressenti pendant ce périple en plein désert et qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

BP : l’absence de réseau téléphonique oblige à lâcher son portable et à vivre à 100%. Et c’est ce qu’on a fait pendant une semaine. Très peu de réseau, une connexion naze et des mails pros qui fonctionnent au ralenti, mais tout le monde était prévenu et au final cela s’est passé très bien. Après le désert… c’est beaucoup de vide, tu prends le temps de méditer, te perdre dans tes pensées. C’est assez reposant au final.

Une rencontre m’a particulièrement touché. L’accueil de Clutch, un fermier qui vit au cœur d’un bout de savane de 11 000 hectares. (11 000 hectares, c’est la taille de Paris intramuros). On a débarqué chez lui par hasard juste après le coucher du soleil, après un bout de route sur une longue piste déserte. Il nous a accueillis à bras ouverts avec une gentillesse et une sincérité qui nous ont fait chaud au cœur. J’ai rencontré pas mal de gens au profil similaire  au cours de reportages et autres voyages, mais ce gars-là était de loin le plus accueillant.

IN : quel message avez-vous voulu transmettre à travers cette expédition ?

BP : déconnectez-vous ! Les coins sans réseau sont nombreux, foncez-y. Prenez un petit appareil photo, lâchez votre portable et attendez votre retour pour partager tout cela en ligne.

Pour découvrir l’aventure de Brice Portolano

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