17 mars 2017

Temps de lecture : 3 min

Une agence de pub rend hommage à son quartier

Quand des publicitaires lancent un livre en hommage au quartier qui héberge leur agence et font l’éloge de ses commerces, de ses habitants et de l’âme de village qui s’y trouve.

Quand des publicitaires lancent un livre en hommage au quartier qui héberge leur agence et font l’éloge de ses commerces, de ses habitants et de l’âme de village qui s’y trouve.

Implantée depuis déjà 4 ans dans la rue Paul Bert du 11ème arrondissement de Paris, l’agence Rosapark s’est bien faite à son quartier. Tant et si bien qu’elle a décidé de lui rendre hommage avec un livre intitulé « Village Paul Bert, Paris 11ème » co-écrit avec Bertrand Auboyneau (restaurateur) et François Simon (critique gastronomique) aux éditions du Chêne.

Au travers des pages, on trouve l’éloge des lieux de bouche du quartier, des bistrots aux restaurants en passant par ses caves à vin. Dans une volonté de déployer toute la saveur du « Village Paul Bert », le livre fait état de cette âme si particulière où se côtoient commerçants, clients, promeneurs et célébrités.

L’agence présente ainsi une vision du 11ème arrondissement comme fruit d’une interculturalité, mais aussi d’un espace dépressurisé où l’urgence et l’individualisme sont moins prégnants qu’ailleurs. Illustrations délicieuses et nombreuses à l’appui. Un projet qui lui tient à cœur et décrit par Jean-François Sacco, un de ses initiateurs et co-fondateur de Rosapark, rencontré par INfluencia.

INfluencia : depuis combien de temps êtes-vous installés dans ce quartier du 11ème ?

Jean-François Sacco : cela fait 4 ans que nous sommes installés à l’impasse Charles Petit.

IN : comment vous est venue l’idée de faire un livre autour du « village Paul Bert » ?

J-F. S. : ce n’est pas n’importe quel quartier, on y trouve une proximité avec une culture d’artisan venant du faubourg, mais aussi une culture de la restauration, du caractère culinaire. On refuse de voir notre agence née ex nihilo, elle doit s’insérer dans un tissu culturel. On veut être relié à l’affect du quartier.

IN : qui a participé au projet au sein de l’agence ?

J-F. S. : toute l’agence s’y est impliquée, c’est vraiment une mission prise dans son entier.

IN : avez-vous dû faire des choix pour réaliser ce livre ?

J-F. S. : nous avons bénéficié de la collaboration de plusieurs restaurateurs, à l’instar du bistro Paul Bert. Et pour le reste, on n’a pas fait de sélection à proprement parlé, c’est plutôt le fruit de rencontres et de gouts personnels.

IN : à qui s’adresse l’ouvrage en termes de cible ?

J-F. S. : tout le monde peut le lire. Et même s’il est d’un abord simple, on a néanmoins voulu faire un bel ouvrage esthétique avec des recettes, des portraits des acteurs du quartier. On pense d’ailleurs à faire une version anglaise.

IN : sera-t-il la source d’un évènement organisé par l’agence ?

J-F. S. : qui dit fête de village dit rencontre de village, il y a donc en effet des choses à construire.

IN : en quoi considérez-vous contribuer au rayonnement et à la vie du quartier pour parler de collaboration entre l’agence et ses habitants ?

J-F. S. : 90 personnes travaillent chez RosaPark : elles déjeunent dans le quartier, y achètent du pain, y boivent des verres après le boulot… Nous avons aussi des clients de province auxquels on fait découvrir toute la richesse culinaire du quartier. On veut vraiment tisser un lien local bien concret. Nous ne sommes pas que des passants.

IN : ne s’agit-il pas là d’un simple « storytelling » dédié à se créer une image de marque locale ancrée dans l’histoire d’un arrondissement ?

J-F. S. : notre but avant tout est de rendre au quartier ce qu’il nous a donné. On veut que l’échange soit réciproque, qu’on puisse partager la symbiose qu’on a rencontrée entre ces commerces iconiques, ces habitants et notre agence. D’ailleurs on a travaillé sur ce livre pendant 8 mois, le temps de façonner une couverture qui inspire le local, de travailler les textes, d’avoir des photos originales et de murir une vue d’ensemble. C’est un gros investissement qui montre notre intérêt réel pour le « Village Paul Bert ».

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